
Geoffrey Dernis : “Bećir Omeragić, le seul qui lorsque ça se projette reste en place et se met devant les deux centraux”
Benjamin Psaume et Geoffrey Dernis, dans Montpellier Sport Club, sont revenus sur le problème du milieu de terrain pour le Montpellier Hérault. Avec Théo Chennahi et Everson Jr, l’équipe n’a pas assez d’équilibre et cela se voit.
Voici ce qu’a déclaré Benjamin Psaume au cours de l’émission : «L’adversaire, dès qu’il est dans les trente mètres, il y a le feu. Je l’ai remarqué depuis un moment et j’ai essayé de trouver pourquoi ? Quand on joue avec Théo Chennahi et Everson Jr, à la perte du ballon, on l’avait avec Skhiri ou Le Tallec, il manque une sentinelle qui reste devant les deux centraux. C’est l première couverture en cas de contre attaque. C’est le gars qui essaie un peu de couper les actions, c’est une sécurité. Depuis quelques matchs, je me rends compte qu’il n’y a jamais de sécurité. On manque énormément de sécurité. Je trouve que souvent on prend des vagues sur l’aspect défensif, et on l’a vu sur le premier but contre Reims. Il faut demander à un des deux d’être un peu moins haut que l’autre.»
Pour Geoffrey Dernis, c’est l’impact des deux joueurs qui a été remis en cause : «Au delà de leurs qualités car ils en ont, cela manque d’impact. L’impact, c’est la récupération. Autant, ils arrivent à récupérer des ballons sur des longs ballons jetés car ils sont bien placés mais quand il faut récupérer le ballon dans les pieds de l’adversaire ou quand il faut accroître, c’est un peu plus compliqué. Il y a un peu moins de puissance et d’impact. On s’en rend compte lorsqu’on regarde les cartons qu’ils ont pris. Ce sont souvent des fautes inutiles. Quand on voit le carton pris par Théo Chennahi, c’est un carton bête, il va vers le joueur et le pousse. Il se pénalise en plus car il ne peut plus défendre la même façon. Il est dans cet impact-là, il est limité donc il fait des erreurs de jeunesse. Ils vont progresser.
On se rend compte que lorsqu’il y a Jullien derrière et Bećir au milieu, il a plus tendance à casser les actions. C’est le seul qui lorsque ça se projette, il reste en place, il se met devant les deux centraux et il charbonne à droite et à gauche pour casser les contre attaques adverses. »


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