Jordan Ferri: « Les dirigeants de l’OL ont facilité mon transfert au MHSC »

Jordan Ferri était récemment en entretien dans Libération. Le vice-capitaine pailladin revenait notamment sur son départ de l’Olympique Lyonnais en 2019:

« On ne m’a pas mis à l’écart non plus. Mais je jouais moins et quand tu t’entraînes toute la semaine, il faut que ça «sorte» le jour du match. (Il réfléchit). Franchement, j’ai toujours senti de la bienveillance, même après avoir quitté le club. Les dirigeants lyonnais ont facilité mon prêt à Nîmes [en assumant une partie du salaire du joueur] comme ils ont facilité mon transfert au Montpellier Hérault en 2019 [en ne réclamant pas une indemnité de transfert rédhibitoire], quand Bruno Carotti et Michel Mézy m’ont fait venir à Montpellier. Ils prennent encore des nouvelles. Ce sont des choses concrètes. »

Le média lui demande alors si on peut en déduire qu’un footballeur professionnel a une belle vie ?

« Attendez, quand même, les exigences, la régularité qu’on doit avoir (il souffle). Pas mal de choses se passent au-dessus de nos têtes: le choix d’un entraîneur, la décision d’un directeur sportif… Un joueur de foot subit beaucoup. Après, il faut faire en sorte que ces choses-là ne te pèsent pas mentalement. Mais, oui, je vis de ma passion. Elle m’a permis de réaliser des rêves de gosses : un safari, un voyage à travers les États-Unis… Et au-delà de ça, le foot m’a ouvert aux autres. Moi, je viens d’un petit village de Provence : quand vous faites chambre commune avec un coéquipier qui se lève en pleine nuit pour la prière ou qui vous explique ce qu’est la vie au Cameroun, ça fait de vous quelqu’un d’autre. Le mec fait le ramadan, il crève de faim quand la nuit tombe mais s’il a deux gâteaux, il t’en donne un. »