
Laurent Nicollin: “Sur la durée, cela montre que le coach avait raison de me casser les roubignoles”
Laurent Nicollin était l’invité du dernier numéro du Montpellier Sport Club. Le Président du Montpellier Hérault était interrogé par Bertrand Queneutte et ses consultants sur la reconstruction de son club:
“On sait que la descente en Ligue 2 a fait beaucoup de mal à tout le monde dans les têtes. On savait plus ou moins où étaient les problèmes. On connaissait l’état d’esprit négatif de certains. Nous étions un club de Ligue 1 moyen plus et si nous n’avons pas tous les joueurs qui fédèrent et donnent tout, on devient une équipe à grand danger. On n’a pas réussi avec Bruno à avoir les leviers à actionner. Donc cette saison, on a changé l’état d’esprit et il y a un nouveau coach, un nouveau staff. Des nouvelles choses ont été mises en place, même si ce n’est pas le produit magique mais cela a bousculé le train/train. Sur la durée, cela montre que le coach avait raison de me casser les roubignoles (sic) pour les mettre en place car cela a coûté de l’argent et quand on cherche des économies… Il fallait changer l’état d’esprit avec des gens prêts à se battre pour Montpellier. On me dira que l’année dernière, nous avions perdu l’esprit Paillade et qu’on le retrouve cette année. Je pense que c’est la facilité de dire qu’on ne l’a pas quand on gagne pas… L’année dernière, nous n’avions pas les moyens financiers pour inverser les choses, tu sais que tu es en danger, encore plus quand on apprend durant l’été que les droits TV vont baisser énormément et qu’on ne pourra pas recruter. On savait où étaient les faiblesses mais on ne pouvait rien faire. Le financier était la priorité.
Aujourd’hui, on repart sur autre chose. Je ne sais pas où cela nous mènera mais ce qui est sur, on retrouve, et les gens aussi, un peu de joie. Les supporters sont un peu plus heureux. Même si la Mosson résonne creux, les gens présents sont là pour nous supporter et c’est important. Le coach le dit, on reconstruit quelque chose et ce n’est pas facile. Les victoires nous confortent dans ce que l’on met en place même si tout reste fragile, on le sait au football. Après la défaite à Reims, à nous de reprendre la marche en avant contre Pau. Je ne veux pas dire que cela efface mes cicatrices mais j’aborde les choses avec plus d’envie en ce moment, et cela donne envie de soutenir ce groupe pour l’emmener le plus haut possible.”


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