Si Jamel Saihi partait…

ce serait un pilier du titre de 2012 qui s’en irait, mais pas que. C’est le symbole d’un joueur né à Montpellier, originaire du Mas Prunet. Le Pailladin 100% pur sucre qui partirait du fait de sa trop grande fragilité. Nul besoin de rappeler qu’il a été un roc au milieu du terrain, formant avec le Chilien Marco Estrada notre milieu défensif. Capable de match exceptionnel comme ce match à Paris fin 2014 où un Saihi de gala gratta ballon sur ballon. Le grand artisan d’un 0-0 des familles. 20 mois déjà dirons les plus « terre à terre » qui évoquerons une santé beaucoup trop fluctuante. 20 mois de galère, des rechutes, des opérations prévues puis repoussées. Un joueur trop à l’écoute de son corps diront certains. Mais Jamel est revenu en forme cet été, avec beaucoup moins de pépin. Il occupait aux yeux de Fred Hantz un poste de numéro 3 derrière Ellyes Skhiri durant toute la période de préparation, dans l’attente du recrutement d’un autre récupérateur. Un jeune joueur aussi originaire du département qu’il aurait pu conseiller, faire grandir. Mais dès la réception d’Angers, le message était limpide. Hantz ne compte plus sur lui puisque c’est William Rémy à la surprise générale qui rentre en cours de match. Numéro 4 désormais dans l’entrejeu et l’envie de rechausser les crampons beaucoup plus souvent. Et un départ à Angers, pour le premier transfert de sa carrière. A 29 ans. Dans l’attente de l’officialisation des deux clubs, évidemment.