L’USL Dunkerque, un adversaire inédit en championnat (et une anecdote)

Une première ce samedi pour notre club, qui depuis sa création en 1974 n’a encore jamais rencontré son adversaire du jour en championnat professionnel. Lequel de son côté, n’a par ailleurs jamais atteint l’échelon de la première division. Nordistes et Héraultais se sont quand même déjà vus dans un (assez lointain) passé, vous l’aurez compris, en Coupe de France.

La saison de la remontée 2008-09 avait été entachée par l’élimination des hommes de Rolland Courbis, 0-1 à La Mosson pour le compte des 32e de finale de l’épreuve dont ils avaient d’abord dû jouer les 7e et 8e tours. Une époque où l’USLD était pensionnaire de CFA (quatrième division) et un échec finalement vite oublié avec l’issue d’une telle saison où la Coupe était loin d’être une priorité.

Les deux clubs se sont également affrontés en 16e de finale de cette même compétition en… 1975-76. Le MPSCL (DH) avait été là aussi éliminé après une défaite 2-3 (buteurs pailladins Di Nallo et Troisi) à l’aller au Stade Richter et une autre au retour sur la Côte d’Opale (2-1, buteur Mama Ouattara), score cumulé 5-3.
Et une surprise assez plaisante à la lecture des noms des joueurs sur la fiche du match retour de cette double confrontation vieille de 49 ans : la présence sur le terrain de… Stéphane Dernis, défenseur à l’USL Dunkerque (évoluant à l’époque en deuxième division) et père de notre champion de France 2012, lui-même né à Grande-Synthe en 1980 et dont on sait qu’il a été formé au LOSC avec un prêt à l’ES Wasquehal à l’aube des années 2000.

Bref, un adversaire très rarement croisé mais face auquel on a toujours perdu. Il est l’heure de planter notre drapeau au Stade Marcel Tribut (photo d’illustration), lieu de notre bataille située le plus au nord de la France dans notre histoire pour ces nouvelles retrouvailles parmi les nombreuses prévues depuis notre redescente au deuxième échelon.