
« Jean-Louis Gasset faisait partie de la famille » l’émotion de Laurent Nicollin
Le monde du football est plongé dans la tristesse. Jean-Louis Gasset est décédé ce vendredi, laissant derrière lui une trace profonde dans l’histoire du club montpelliérain. Fils de Bernard Gasset, cofondateur du club avec Louis Nicollin, il faisait partie de ces figures historiques qui ont vu grandir la Paillade.
La nouvelle a profondément touché Laurent Nicollin, qui s’est exprimé avec émotion dans les colonnes du Midi Libre après l’annonce du décès. Le président du MHSC a évoqué la dimension humaine de l’ancien coach Pailladin, rappelant que Jean-Louis Gasset était avant tout « un affectif, quelqu’un qui fait partie de la famille, qui a tout donné pour le club ».

Jean-Louis Gasset laissera un vide immense au sein du club. « Il va laisser un grand vide », a confié Laurent Nicollin, marqué par la brutalité de la disparition. « Quand tu perds quelqu’un de proche et qu’il fait partie de la famille, c’est toujours quelque chose de compliqué, surtout quand tu ne le vois pas arriver. Quand quelqu’un est en pleine forme et que tout va bien, c’est inattendu, c’est rapide, ça fait mal ». Avant d’ajouter : « Je prends cette nouvelle dans la gueule. Je n’ai pas trop de mots ».
Jean-Louis Gasset était lié au MHSC depuis toujours, « Il m’a vu grandir », a rappelé Laurent Nicollin, évoquant une relation qui dépassait largement le cadre du football. Le président est également revenu sur leur dernier échange, survenu au printemps dernier, à l’issue d’une période sportive douloureuse pour le club. « Le dernier rendez-vous, on s’est vu pour se dire qu’il arrêtait, que c’était un échec, que c’était dur pour lui », a-t-il expliqué avant de compléter: “Mais c’est quelqu’un qui a répondu tout de suite pour essayer de sauver le club et qui n’a pas réussi. Je pense que partir sur un échec, ça lui a fait beaucoup de mal. C’est quelqu’un qui aura tout donné pour ce club, que ce soit en tant que joueur, où il a connu de la division d’honneur à la première division, jusqu’à l’Europe en tant qu’entraîneur. Il vivait football matin, midi et soir. Il était tombé dedans dans la marmite tout petit, c’était un peu Obélix. Il avait besoin de parler du football. Et humainement, c’était quelqu’un de très affectif, très chaleureux. À l’image des gens de chez nous.“


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