
MHSC 4-2 CF63 : Les pétards de Tamari gâchés par un pétard venu des tribunes
Si un jour on vous demande : “Qu’est-ce qu’un bon début de match ?“. Vous pourrez ressortir la K7 des 15 premières minutes de ce MHSC-CF63, tant Montpellier a dominé son adverse du jour. C’est d’abord Khazri qui chauffe les gants de Mory Diaw. Une friandise avant le chef d’œuvre de Mousa Tamari, étonnamment laissé seul sur un corner, le Jordanien convertit parfaitement une offrande du roi Téji. Tout semble parfaitement commencer, et pourtant, peu de temps avant ce but la Paillade avait retenu son souffle sur un contact entre le ballon et la main de Kiki Kouyaté sur un tacle dans la surface. Un avertissement qui ne restera pas sans frais. Sur le couloir droit d’un Falaye Sacko absent, Nicholson résiste parfaitement à la charge d’Omeragić pour servir Magnin. 26e, 1-1 et un coup de froid sur une Mosson pourtant exposée plein soleil. Sauf qu’à Montpellier, la fraîcheur ne reste jamais très longtemps. 5 minutes plus tard, Tamari, dans la surface, met le feu à la défense auvergnate qui se met à la faute. Penalty transformé d’une main de maître par Téji. On se dit alors que la Paillade s’est sortie du piège clermontois. C’était sans compter sur les faits de jeu, à la 41e minute, Omeragić, touché, doit laisser sa place à Christopher Jullien. Il n’en faudra pas plus pour désorganiser encore un peu plus la défense montpelliéraine. Il faut d’abord un grand Lecomte pour stopper la frappe de Nicholson, dans la foulée de la relance longue du portier, c’est Cheick Konaté après un grand n’importe quoi de l’arrière-garde héraultaise qui égalise pour les visiteurs. À quelques minutes de la mi-temps le coup est dur.
Le ton de la seconde minute sera donné par l’arbitrage de monsieur Florent Batta. D’abord à travers un deuxième penalty accordé et transformé par Téji Savanier dès le retour des vestiaires suite un léger contact sur Akor Adams dans la surface. Ensuite c’est Maxime Estève qui va faire les frais du vent de folie qui souffle sur la pelouse de la Mosson, le jeune défenseur écope d’un second carton jaune sur un contact qui ne semblait pas mériter plus qu’une faute. La suite se structure autour d’une attaque – défense, ponctuée de contre-éclairs menés par Mousa Tamari. Le Jordanien va faire deux, trois chevauchées folles à chaque fois stoppées par la défense clermontoise. Finalement, la quatrième sera la bonne. Parfaitement lancé par Fayad, Tamari montre qu’il a encore de l’énergie et garde son sang-froid pour conclure devant un Mory Diaw dépité.
Tout se passait bien, tout se passait bien, mais voilà on peut jamais être heureux. À la 91e minute, un abruti fini lance un pétard. Le match est arrêté de longues minutes le temps de la mise en place d’une cellule de crise, à l’issue de laquelle l’arrêt définitif du match est acté.
Les mots manquent pour décrire les sentiments des Montpelliérains en cette fin de week-end.
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