Dissonance au niveau des présidents de club

On ne peut pas dire que ce soit l’union sacrée en Ligue 1 et le silence médiatique de Laurent Nicollin est plutôt une excellente option. Trois présidents se sont exprimés au minimum dans les deux derniers jours et ce sont trois voix totalement distinctes sur la situation actuelle. D’un côté le président de Dijon, Olivier Delcourt qui suit la ligne directrice et qui explique chiffres à l’appui qu’il est impossible pour son club que la saison n’aille pas à son terme. Pour toucher les droits TV qui représentent plus de 50% de son budget.

De l’autre le président brestois très inquiet de la situation sanitaire et qui demande l’arrêt de la saison. Et au milieu Jean-Michel Aulas qui apparemment est un peu vexé que Canal ne l’ait pas choisi parmi les 8 présidents pour négocier et qui évoque à demi-mot, un probable arrêt de la saison. « Il y a des doutes à travers de ce qu’il se passe avec la pandémie. Le deconfinement peut poser des problèmes pour tous les acteurs : joueurs, entraîneurs et spectateurs car l’essence du football est de jouer devant des spectateurs. Le pourcentage de chances que le championnat change a diminué depuis le 11 mars. »

Et on regrette que les présidents ne soient pas capables d’avoir une seule ligne directrice et soient capables de la suivre sans sortir des rangs. Des propos à tire-larigot qui rajoutent un degré d’inquiétudes dans un climat déjà anxiogène.

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