[LOSC-MHSC] Andy Delort a mangé la feuille, et alors?

C’est un fait, Andy Delort bien que buteur à Lille, à mangé la feuille de match à la 80eme minute hier soir, s’attirant les foudres de son entraîneur.

Cinq minutes après son égalisation, l’attaquant Pailladin élimine d’un piquet délicieux José Fonte à la limite de la sortie de but lilloise. Le buffle algérien repique dans l’axe et alors que Petar Škuletić et dans une moindre mesure, Florent Mollet, attendent l’offrande, Andy Delort choisi l’option individuelle et canarde Mike Maignan à bout pourtant. Solide et concentré, l’ancien parisien a bouché son premier poteau et repousse aisément la tentative. 5 minutes plus tard, Renato Sanches donnera l’avantage décisif aux dogues…

Mais peut-on réellement en vouloir à Andy Delort, certes totalement en tort vu l’issue de l’action? Peut-on lui reprocher son style de jeu? Un style de jeu « tête baissé » ou « dans le guidon » si ancré en lui, un style de jeu qui fait qu’Andy Delort est Andy Delort.

Ce même style de jeu qui fait qu’Andy Delort est au second poteau sur le centre de Souquet dévié par Mollet.

Ce même style de jeu qui fait qu’Andy Delort va croire qu’il peut convertir une ouverture anodine de Vito Hilton à Metz, qu’il va évidemment convertir, emportant tout sur son passage.

Ce même style de jeu qui fait qu’Andy Delort va envoyer un parpaing des 30 mètres dans la lucarne contre Amiens.

Ce même style de jeu qui fait qu’Andy Delort va tenter – et réussir – une bicyclette plutôt qu’une tête à Bordeaux.

Ce même style de jeu qui fait qu’Andy Delort va s’arracher pour gagner un duel à la tête pour enfoncer tant bien que mal le ballon derrière la ligne de Walter Benitez.

Ce même style de jeu qui fait qu’Andy Delort va s’étirer jusqu’à la blessure pour battre Benjamin Lecomte à moins d’une semaine d’un rassemblement international.

Ce même style de jeu qui fait qu’Andy Delort est Andy Delort.

Vous l’aurez compris, il est compliqué d’incriminer Andy Delort tant celui-ci s’est montré décisif pour les mêmes raisons qu’il a fait le mauvais choix à Lille, comme il l’a déjà fait à Dijon et comme il le fera sans doute à nouveau.

Mais si là est le prix à payer pour voir sous nos couleurs le plus Pailladin des Pailladins, je met mon royaume pour Andy Delort sur la table.