Dall’Oglio: « Quand Pascal Baills parle, parfois, il faut leur traduire »

Rejoindre le Montpellier Hérault est pour Olivier Dall’Oglio un véritable défi. Il se confiait au Midi Libre:

« (Ce changement de club) est important pour ma carrière, c’est sûr. J’arrive aussi avec beaucoup plus d’expérience qu’il y a dix ans. Donc c’était peut-être le moment de passer à ce genre de choses (des objectifs plus élevés, ndlr). Et ça me tient d’autant plus à cœur que c’est ma région. Mais ce n’est jamais facile de revenir chez soi. »

Comment se traduit au quotidien ce retour dans le Sud ?

« Il y a une manière de fonctionner, de parler, des expressions. Je connais. Par contre, je suis le professeur de mes adjoints qui ne comprennent pas tout (rires). Quand Pascal Baills parle, parfois, il faut leur traduire (rires). Ce qui avait pu me gêner dans des clubs “sudistes”, c’était parfois le laisser-aller dans le travail qui ne me correspondait pas, comme lorsque j’étais à Nîmes. Ici, c’est cadré. Il y a les anciens aux postes clés, il y a Michel Mézy, etc. Il y a l’ambition, un objectif et on ne fait pas n’importe quoi. Quand j’ai eu Laurent (Nicollin) au téléphone, c’était direct, clair. Il y a une fierté d’être dans ce club. Je me dois de perpétuer ça. »