Dall’Oglio sera jugé après la fin du mercato

ODO Saison 1, 4 épisodes déjà au compteur et difficile de tirer un premier bilan. Comptablement, il manque grosso modo deux points aux Pailladins pour être conformes aux équipes affrontées: les deux points perdus à Reims avec l’égalisation dans les dix dernières minutes. Après et même dans des circonstances particulières, il est acceptable d’avoir perdu contre Marseille à la Mosson. Tout comme la défaite chez le champion de France qui n’a rien d’infamant. On attendra les rencontres de septembre pour juger le potentiel des Pailladins et de leur entraîneur.

Aujourd’hui, il ne sait toujours pas si Laborde restera même si le mal semble fait, le coach a passé comme tous une semaine compliquée à gérer le départ de Delort. Et comme il le disait hier avec lucidité, il doit aussi reconstruire une défense qui faisait peine l’an passé et qui ne donne pas d’ailleurs de grands signes de solidité. En témoignent les deux buts encaissés dans le Nord. La trêve internationale doit permettre de travailler sérieusement. De remettre à 100% les joueurs qui se voyaient partir mais qui n’ont pas croulé sous les offres comme Sambia ou Mollet décevants depuis le début de la saison.

Il reste deux semaines pour bosser défensivement, comprendre pourquoi en deux coups-francs de 40 mètres, l’équipe est capable de se liquéfier. L’entraîneur aura aussi un peu de temps, pour reconstruire son animation offensive. Il lui faudra aussi mieux appréhender les cinq changements qu’il a à sa disposition. À dix contre onze, menés qui plus est, on ne peut pas attendre le dernier quart d’heure pour essayer de renverser la table. Dall’Oglio qui d’ailleurs pour l’instant fait quasiment du Der Zak. Il n’a pas imprimé sa touche sur le système de jeu déployé et semble faire avec les moyens du bord. Mais il faut désormais attendre les cinq ou six prochaines rencontres pour juger de son travail et de son empreinte sur le groupe.