Les montagnes russo-anglaises de Mamadou Sakho

À n’en pas douter, c’est un grand coup que les dirigeants pailladins ont frappé sur le marché des transferts en recrutant Mamadou Sakho. L’Équipe en a profité pour récapituler l’octennat irrégulier de l’international français outre-Manche.

À Liverpool, le défenseur formé à Paris a quelques bons souvenirs. Souvent titulaire dans le sprint final en Premier League 2013-2014 où les Reds échoueront à finalement 2 points de Manchester City, il a également fortement participé à la campagne d’Europa League 2015-2016, avec 10 matchs, conclue avec une défaite en finale face au FC Séville. Des faits d’armes lui assurant alors une place de titulaire en Équipe de France avec, on s’en souvient, son doublé incroyable face à l’Ukraine en barrage pour le mondial 2014.

Ses performances solides à Crystal Palace lui ont également réouvert les portes des Bleus de Didier Deschamps, lequel sait ce qu’il lui doit dans la construction de son groupe vice-champion d’Europe puis champion du Monde. Sakho a porté le maillot bleu, frappée des deux étoiles, pour la dernière fois en novembre 2018, en amical face à l’Uruguay.

Mais le quotidien sportif n’oublie pas également les côtés sombres du passage du nouveau Pailladin en Premier League. Souvent blessé, il aurait raté plus de 130 matchs en 8 ans entre Liverpool et Crystal Palace, d’après Transfermarkt. Aussi, son histoire avec les Reds, alors entraînés par Jürgen Klopp, ne s’est pas très bien terminée… Entre son histoire de dopage où il a été finalement blanchi mais qui l’a privé de l’Euro 2016 en France, et des problèmes de ponctualité en pré-saison 2016-2017, Mamad a quitté les bords de la Mersey avec un goût amer.

Mais pour autant, il a toujours eu le soutien de ses supporters, Reds comme Eagles, gage de son implication lorsque son physique suit. En espérant donc qu’aujourd’hui, ces soucis soient derrière lui.

Afin qu’il soit à nouveau aimé, ici, à Montpellier.