La relève du Montpellier Hérault est grande !

C’est un pari qu’il fallait oser. Par choix mais surtout contraint d’un point de vue financier, Laurent Nicollin a remis l’église au centre du village, il y a maintenant plus d’un an. Lié à l’histoire du MHSC, son centre de formation doit retrouver ses lettres de noblesse. Nominé également dans cette idée, Olivier Dall’Oglio, appuyé par des formateurs compétents, tente de s’y atteler. Par choix quand il lance Enzo Tchato dans le grand bain lors des deux premières journées ou Khalil Fayad face à l’AJ Auxerre mais lui aussi par contraintes, comme ce fut le cas lors de la réception d’Ajaccio ou du LOSC cette semaine avec un effectif plus que limité.

Malgré tout, entre Maxime Estève la saison dernière ou Elye Wahi, on ne reviendra pas sur les cas de Joris Chotard ou de Nicolas Cozza qui se sont vu confier tour à tour également des premiers rôles, ou Enzo Tchato et Khalil Fayad cette saison, la jeunesse montpelliéraine brille de plus en plus fort. Sur le banc de touche contre le club du Nord, Axel Guéguin faisait sa première apparition dans le groupe professionnel. Champion d’Europe U17 cet été, il est lui aussi promis à un grand avenir et s’il n’a pas pu fouler la pelouse de la Mosson, l’entraîneur en place lui offrira cette opportunité quand l’occasion se présentera. Si leur expérience doit encore monter en gamme pour leur garantir un statut plus important, les joueurs que l’on cite ne sont pas des jeunes promus uniquement pour les bonnes statistiques de Grammont auprès de la FFF. Match après match, apparition après apparition, leur détermination à réussir, parfois certes avec trop d’engagement, et les copies rendues démontrent un véritable potentiel. Contre Lille, pour les plus jeunes, Enzo Tchato est rentré comme milieu droit avant d’occuper l’axe de la défense avec Maxime Estève. Volontaire, il n’a cessé de monter aux avant-postes avec la soif d’égalisation. Une rentrée moins évidente pour Khalil Fayad à la place d’un Jordan Ferri indispensable, pour autant, le jeune Montpelliérain a été partout et malgré son jeune âge, il semble posséder une arme dont on manque parfois à Montpellier, du vice. Attention à l’utiliser plus intelligemment. Très adroit dans l’avant-dernière ou dernière passe, il deviendra rapidement un vrai atout d’ODO.

Si le MHSC a fait le choix durant l’intersaison de se doter d’un banc de touche plus élargi que l’année dernière, notamment offensivement, nos jeunes Pailladins ne manqueront pas de s’exprimer et de prendre la place quand elle sera disponible. La nouvelle atmosphère est plaisante et avec cette jeunesse dorée, elle s’annonce encore plus radieuse.

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