Romain Pitau: « Les jeunes arrivent à tirer leur épingle du jeu »

Le Montpellier Hérault propose un sympathique entretien autour de Romain Pitau, promu dans le staff professionnel en début de saison pour veiller aux joueurs en post-formation. Quoi de mieux pour commencer que de l’entendre préciser ce terme:

« On considère un joueur comme étant en post-formation quand il s’entraîne quotidiennement ou ponctuellement avec l’équipe professionnelle mais qu’il doit encore poursuivre son cursus de formation. […] Il s’agit d’être vigilant avec ces joueurs pour les accompagner au mieux à franchir cette marche pour avoir réellement les 2 pieds chez les pros et ainsi éviter toute forme de stagnation. Cette période est déterminante pour leur avenir et l’importance qu’accorde le coach Olivier Dall’Oglio à ce sujet donne encore plus de crédit au projet. »

Si Maxime Estève a validé très rapidement cette étape, d’autres joueurs suivent encore pleinement ce projet comme Halhal, Tchato, Delaye, Loubatières… Alors comment notre champion de France 2012 décrirait-il son rôle:

« Ce poste spécifique permet d’avoir une présence quotidienne à leur coté sur les séances d’entraînements, de les observer, de leur donner des feed-back mais surtout d’avoir immédiatement leur ressenti. L’idée directrice c’est vraiment de les aider à progresser et de gagner du temps dans un environnement qu’ils découvrent. Je m’attache à les sensibiliser sur les détails et la rigueur que requiert le monde professionnel sans y négliger l’aspect mental. On insiste aussi beaucoup sur les retours vidéo individuels. »

Alors si le MHSC met tout en œuvre pour voir ses meilleurs jeunes obtenir le précieux sésame afin qu’ils puissent se lancer pleinement dans leur carrière professionnelle, ils sont les seuls maîtres de leur destin:

« Cette saison, le club a intégré beaucoup de jeunes en leur donnant l’opportunité de s’entraîner avec l’équipe professionnelle, maintenant c’est à eux de saisir cette chance. Ils ont connu quelques difficultés au départ, ce qui est tout à fait normal de par les différences de rythme, d’intensité et de qualité technique avec les joueurs d’un effectif pro. Petit à petit, ils assimilent les contraintes de leur nouvel environnement. Tout n’est pas gagné, loin de là, mais ils arrivent à tirer leur épingle du jeu. Ça passe par un travail quotidien et une remise en cause permanente. Ils savent qu’en plus de leurs aptitudes, on veille et on accorde une grande importance à leurs attitudes. »

Entretien à lire en intégralité ici

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