Michael Delafosse nous présente son projet de rénovation du Stade de la Mosson et “l’expérience supporter”

Mardi 7 Octobre, monsieur Delafosse nous a fait l’honneur de nous recevoir pour une heure d’entretien au sujet du futur projet de rénovation du stade de la Mosson annoncé la semaine passée. Désireux de bien faire comprendre son projet, il a choisi et donc contacté notre média pour s’adresser au coeur des supporters montpelliérains.

Pour commencer monsieur le Maire nous a rappelé l’historique de ces derniers mois qui ont mené à l’abandon du projet de construction du Stade Louis Nicollin. Notamment le désengagement de la Banque des Territoires et le contexte économique compliqué du foot français avec la crise des droits télé. Ainsi s’est posé un dilemme à la Métropole: “Est ce que la collectivité, est ce que la Métropole que je préside doit payer un nouveau stade? Doit elle mettre 240M€ ? Il ne vous a pas échappé que la Métropole doit financer le Tramway et quelle a beaucoup de sujets à prendre en charge. Donc payer un nouveau stade par l’argent des contribuables cela voulait dire augmenter les impôts ou ne rien faire d’autre. On s’est vu avec Laurent et nous avons convenu que le projet privé “façon Jean-Michel Aulas” n’était pas possible.”

Au sujet du risque inondation souvent évoqué pour quitter les lieux: “J’ai pris l’engagement pour le club, pour la famille Nicollin qui porte ce club et pour les supporters… De rénover le Stade de la Mosson, d’abord pour le protéger du risque inondation . Il se trouve qu’il y a un mois, le préfet à indiqué que c’était possible. On a travaillé sur plusieurs options et on va maintenant livrer les études. Alors je l’annonce d’emblée, la tribune Canigou a vocation à bouger. En protégeant le stade on va aussi protéger les habitants de Juvignac qui ont connu les inondations de 2014 et les habitants de la Mosson qui peuvent être exposés aux risques inondation.”

Les alentours du stade devront bien sur être repensés: “Le dernier qui avait des projets sur le Stade c’est Jean-Pierre Moure en 2013. Projet de couverture, loge etc… Si on le rénove il faut rénover l’enceinte, améliorer l’accueil des supporters, améliorer le réceptif pour accompagner le club dans son financement et ça on en parlera avec le club. Et puis il faut qu’autour du Stade avant, après il se passe des choses. Et là il faut travailler sur ce que j’appelle “l’expérience supporter”. Aujourd’hui quand vous allez au Stade vous êtes comme en 1998 , la boutique du MHSC elle est dans un container! Ce que je propose c’est de porter un projet de 12000 à 15000m2 qui irait du stade aux padels et tennis que nous sommes en train de rénover, à la piscine Neptune qui devient une très grand polarité des sports. Cela permettrait de donner des bars, une boutique digne de ce nom au MHSC, une brasserie. Peut être des activités qui fonctionneraient toute la semaine dans le quartier et qui donneraient un expérience supporter. On va enlever la déchetterie pour faire quelque chose. Cela s’inscrirait dans la rénovation du quartier de la Mosson. Le stade sera partie prenante de la transformation de ce quartier mais il doit aussi être un grand lieu du sport montpelliérain, un grand lieu pour le MHSC.”

Concernant le financement, quelques précisions s’imposaient: ” Ce sera une nouvelle enveloppe, différente de celle prévue pour rénover le quartier de la Mosson. Ce stade il mérite qu’on s’en occupe quand même, faisons le pour l’avenir du MHSC. Des groupes de travail sont déjà lancés avec le club pour travailler sur le projet de rénovation. Ce sera une enveloppe qui de toute façon était nécessaire pour lutter contre les inondations et qui est nécessaire pour l’emprise sportive qui existe. On a mis 22M€ sur la nouvelle piscine Neptune, environ 1M€ sur les Padels et tennis. Cet été, on a rénové les terrains de l’Atlas Paillade, j’ai pour projet d’implanter un grand Dojo. Si on fait tout ça , les gens de la piscine il faut qu’ils aient la brasserie comme les supporters le jour ou ils viennent au match. Il faut qu’on remette de l’activité et du commerce. Je suis pas inquiet sur ça parce qu’aujourd’hui on voit que ça change. Concernant le montant de l’enveloppe nous aurons l’occasion de le préciser. Cela aura un cout, un mandat a d’étude a été confié à la société Altemed cela donnera un chiffrage et en 2026 les premières lignes de crédit commenceront à être inscrites. L’objectif c’est d’avancer et dans la prochaine partie de la décennie tout ça va être engagé.”