Alexandre Mendy : « Il y a un traumatisme ancré en nous, on est encore en reconstruction »

Face à la presse, Alexandre Mendy insistait récemment énormément sur l’état de reconstruction du Montpellier Hérault. Caennais la saison passée, le buteur pailladin faisait un parallèle entre son histoire personnelle et son attachement à Malherbe et celui de Téji Savanier au MHSC.

« Quand on est dans des situations comme ça, ce n’est pas facile. J’ai une histoire particulière avec Caen. Cela n’est pas mentir que dire que j’ai un attachement spécial pour ce club. On était dans une situation difficile et le fait d’être affecté, cela m’a conduit à réaliser des prestations qui n’étaient pas bonnes. Ici, il y a eu la même chose. Quand on voit Téji cette année, on voit que c’est un autre joueur que la saison dernière. Il a été affecté, c’est son club de cœur. (…)

Je suis arrivé dans un groupe en reconstruction. Le fait de changer d’environnement, cela m’a peut-être fait du bien niveau football. (…) Cela fait partie de cette reconstruction. Le plus important était de retrouver une certaine solidité collective. On l’a trouvée et c’est très difficile aujourd’hui dans le football. Maintenant, il faut que tout le monde gagne en confiance pour trouver des automatismes, des connexions nous permettant d’être plus justes dans la dernière passe, dans le dernier geste. (…)

Ce n’est pas pour éviter la pression, on est en reconstruction, ainsi que le coach et le président l’ont dit. Si on peut aller chercher quelque chose assez rapidement, tant mieux. Mais on travaille et le but est de progresser, ensemble. (…) C’est un truc qui est assez fragile encore. Je pense qu’il y a un traumatisme. Je l’ai vécu aussi l’année dernière avec une descente (à Caen, NDLR). Quoi qu’on puisse dire, il y a un traumatisme qui est ancré, qui est en nous par rapport à la saison dernière. C’est pour ça qu’on parle de reconstruction et que c’est assez fragile. Tout simplement. »