Petar Škuletić milite pour la retraite à 32 ans

Véritable idole de la Paillade, le Petar bien bruyant est aussi un incontournable du mouvement de prestation contre la reforme des retraites.

Et pour cause, si notre président essaie de nous convaincre qu’il faudra travailler jusqu’à 64, Petar Škuletić, lui, a dit : « ça suffit » à seulement 32 ans, un ultime clin d’œil à son passage au MHSC où il arborait fièrement le numéro 32.
Il s’explique sur ce choix dans le podcast serbe « Alesto » : « J’ai décidé de mettre un terme à ma carrière. Je pouvais encore jouer quelques années, mais en me retournant sur mes performances lors des dernières années, j’ai réalisé qu’il valait mieux arrêter. Je suis fier de tout ce que j’ai fait, de mes débuts, de mon passage au Partizan. Je n’ai rien à regretter. Ces dernières saison, j’ai tout fait pour prolonger au maximum ma carrière » (des propos relayés par le média nogomania.rs). Tu vois Manu, parfois, même avec toute la bonne volonté du monde, il vaut mieux arrêter.

Il faut dire que ses deux dernière expériences ne se sont passés pour le mieux. En Azerbaïdjan, où il avait atterri après Montpellier, il n’aura disputé que quatre matchs en six mois avant de revenir dans son pays natal au TSC Bačka Topola. Dans le nord de la Serbie, il fera à peine mieux en jouant six petits matchs de championnat pour un but.

De son passage à Montpellier, on se souviendra de son statut de mascotte, transformant même le nom de notre site en AllezPetar. Un personnage attachant qui avait tout de même réussi à mettre fin à une série 32 matchs (encore 32, oui) de disette à Monaco, dans un match au scénario dingue en 2018. On lui avait d’ailleurs consacré un joli portrait après un but décisif à Lorient fin 2020.

Depuis, le Serbe semble profiter un maximum de son temps libre. La preuve : il a été aperçu à l’aéroport pour encourager les basketteurs de son ancien club, le Partizan, dans leur déplacement à Madrid. Et oui, car même si Macron ne veut pas, lui il est là.