Pierre Barthélemy (avocat): “À Montpellier, il était impossible d’empêcher l’entrée du pétard.”

C’est un excellent avis que le Midi Libre a pu récolter auprès de Pierre Barthélemy, avocat reconnu notamment pour son investissement auprès des associations de supporters. Interrogé sur les similitudes entre le jet de pétard dimanche et les évènements de Bordeaux-Rodez, l’homme juridique n’en voit pas vraiment:

“Je ne l’espère pas car la situation est très différente. Juridiquement, la commission de discipline de la LFP n’a pas le droit de sanctionner le supporteur. Mais le club est sanctionnable à hauteur de son manquement. Or, à Bordeaux, il avait été bien plus important, car le club avait toléré la présence de ce supporteur et commis des carences. À Montpellier, il était impossible d’empêcher l’entrée du pétard. Les stadiers n’ont pas le droit de fouiller mais seulement d’effectuer des palpations, contrairement à la police. Donc le club ne pouvait rien faire en amont.En outre, la ou les personnes impliquées ont été interpellées. Le club a fait tout ce qu’il pouvait faire. Je vois mal comment juger Montpellier de la même manière que Bordeaux.

Et quand on lui demande s’il y a malgré tout un risque que le MHSC puisse perdre son match sur tapis vert, Maitre Barthélemy

“Bordeaux, l’élément clé était la temporalité, en fin de saison. Je pense que dans la prise en compte de la commission, le fait qu’il n’y ait pas eu de créneau pour le temps de l’instruction et le temps de rejouer le match a pesé. Nice – OM et OL – OM, deux matches arrêtés en 2021, avaient été rejoués. Rien ne justifie que Clermont récupère un ou des points. En cas de lutte pour le maintien dans les dernières journées, d’autres équipes pourraient tout à fait s’en offusquer. Mais rien dans le règlement ne stipule comment réagir.”

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