
Au moins, nous aurons nourri quelques regrets
Hier soir, au stade de la Mosson, le Montpellier Hérault SC recevait l’AS Saint-Étienne pour ce qui ressemblait déjà au choc de cette saison 2025-2026 de Ligue 2. Malheureusement, les Pailladins auront rapidement plié face à des Verts bien plus tranchants et surtout réalistes, encaissant deux buts avec une facilité déconcertante. Une entame frustrante, marquée par un manque d’agressivité dans une surface où l’intensité devait être la clé.
Pourtant, cette fois, le MHSC n’a pas sombré sans combattre. Après des mois de désillusion, notamment en fin de parcours de Ligue 1, l’équipe de Zoumana Camara a montré un visage plus conquérant pour ne pas se laisser abattre. Dès la première minute, les Montpelliérains se sont signalés avec un poteau touché par Nicolas Pays, une fois encore malchanceux, juste avant l’ouverture du score stéphanoise. Plus tard, Alexandre Mendy trouvait la barre transversale, symbole d’une soirée où la réussite aura décidément fui les Héraultais.
L’envie, elle, était là. Les joueurs ont tenté de se projeter, d’utiliser les couloirs, de multiplier les centres pour forcer le destin. En vain. Le tableau d’affichage, lui, est resté cruel. Et pourtant, en quittant la Mosson, beaucoup partageaient ce même sentiment ambigu : la défaite est lourde, certes, mais pas stérile.
Oui, la marche était encore trop haute face à Saint-Étienne. Mais pour la première fois depuis longtemps, face à plus fort, Montpellier a existé. Et dans cette défaite, il y avait, peut-être, le début d’un renouveau. Cette fameuse reconstruction que Zoumana Camara évoque tant.
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