[SCO 1 MHSC 0] Une combativité de pupilles asthmatiques

Ou d’eunuques souffreteux. Les Pailladins n’ont jamais mis les bons ingrédients pour s’imposer à Angers ou même y prendre un point. Incapables de se transcender à l’extérieur, ils ont été logiquement battus par des Angevins courageux. Une défaite, la seconde de rang qui démontre que nous sommes incapables de nous faire violence et que ces joueurs là ne méritent pas de viser l’Europe. Un gros sentiment de frustration et un gros coup de massue.

EDITO ET RECIT DU MATCH

À l’image de son entraîneur, Michel Der Zakarian, le cul planté sur son banc sans aucune réaction, le MHSC s’est incliné après une prestation d’une médiocrité rarement affichée jusqu’ici avec un état d’esprit indigne de joueurs qui prétendent vouloir jouer l’Europe et au-delà de ça, indigne de la Paillade et de joueurs professionnels de ligue 1. Montpellier a réalisé une très bonne première moitié de saison laissant de l’espoir à son public et a jusqu’ici été plutôt à l’abris des critiques. Mais ce soir, ne pas être capable de ramener un point face à une fébrile équipe d’Angers sans parler de victoire est tout simplement inacceptable. Il est donc temps de lancer une critique acerbe et volontairement piquante afin que les joueurs mais pas seulement retrouvent un esprit combatif et se sortent les doigts du cul ! Michel Der Zakarian doit lui aussi sérieusement se questionner et se bouger, à défaut c’est à Laurent Nicollin de faire le nécessaire, le classement ne cachera pas longtemps la deuxième partie de saison insuffisante que nous donne actuellement l’équipe. A cela plusieurs causes identifiables, un discours qui ne mobilise pas et de mauvais choix de la part de Michel Der Zakarian qui ne réussit à peu près rien de ce qu’il entreprend en 2020 comme ses joueurs. Plutôt que de répondre aux critiques après une victoire à dix contre onze face à une équipe de Saint-Etienne malade, il est temps que le coach pailladin fasse remuer son vestiaire et à commencer par lui-même. Un contraste saisissant ce soir avec un coach Angevin déterminé avec la grinta gueulant pendant 90 minutes. Il faut le dire, depuis 2020, le MHSC n’est pas à la hauteur dans l’ambition, dans le jeu, dans l’état d’esprit, dans la détermination ! – Amateur de jeux en ligne ? Découvrez les meilleurs casinos en ligne de 2020 – Mis à part le match contre Saint-Etienne, l’élimination en coupe de france est clairement une honte, si les défaites face au PSG ou Monaco ne sont pas illogiques, le visage montré par les joueurs n’était clairement pas le bon, un manque flagrant de conviction, des relances et des passes manquées, des duels sans cesse perdus, des joueurs qui sont au ralenti et qui ne semblent à aucun moment vouloir se bouger un minimum la chique ! Et nous l’avons encore une fois vu ce soir, avec une défaite logique qui aurait pu se dessiner plus tôt sans un Geronimo Rulli héroïque, le seul qui donne satisfaction. Devant, ça ne bouge pas, au milieu ça manque cruellement de combativité et de justesse technique ce qui est quand même affligeant avec des joueurs comme Ferri, Mollet et Savanier. Et puis derrière il y a des erreurs et des joueurs trop souvent dépassés facilement à l’image de notre chouchou Vitorino Hilton, fautif sur le but encaissé à Monaco et à nouveau ce soir, ça fait mal mais il faut bien le dire. Alors arrêtez de nous parler de l’Europe, contentez vous de vouloir jouer au football et de mouiller le maillot avec une mentalité digne de ce nom et de la Paillade, le reste on verra plus tard. À Michel Der Zakarian aussi, qui a jusqu’ici obtenu de bons résultats de faire sa propre introspection, car il est loin d’être exempt de tout reproche ne serait-ce que dans ce qu’il montre sur le banc et son état d’esprit. Un visage qui ne lui ressemble pourtant pas. Secouez vous et bougez vous le cul ! On ne peut pas dire que ce sont les matchs de coupe de france qui vous fatiguent…

D’entrée de jeu, Angers va prendre le meilleur sur une équipe montpelliéraine apathique d’une mollesse incroyable. Dès la 9e minute c’est Santamaria qui frappe des 25 mètres tranquillement puisque les Pailladins le regardent faire et restent plantés comme des pots de fleurs. Geronimo Rulli s’interpose et parvient à repousser une première fois. Il va sauver son équipe au quart d’heure de jeu lorsque Manceau est servi en profondeur dans le dos de la défense, il est seul face à Geronimo Rulli mais il décale Alioui sur la gauche qui parvient à frapper mais le gardien Pailladin revient vite et plonge pour détourner le cuir. Malgré les avertissements, les joueurs de Montpellier sont toujours catastrophiques et ne montrent rien, à se demander comment il est possible pour une équipe d’être aussi mauvaise et avec si peu de fierté et d’estime. Nous continuons donc sur ce rythme où Angers peut faire ce qu’il veut. Deux minutes après, sur un coup franc, Pavlovic reprend le ballon de la tête mais la barre transversale repousse. Cette fois Geronimo Rulli fait une mauvaise sortie mais il faut dire qu’il doit même vouloir jouer hors de sa surface en voyant la prestation de ses coéquipiers. A la 19e minute, Angers est encore à la manœuvre avec Santamaria qui récupère le ballon côté droit à l’extérieur de la surface et décoche une frappe puissante que parvient à repousser Geronimo Rulli. Pendant ce temps, les Pailladins n’arrivent pas à aligner trois passes, montre un déchet technique terrible et perdent à peu près tous les ballons. Dix minutes plus tard, Angers peut tranquillement toucher une deuxième fois la transversale. Santamaria dévie le ballon au premier poteau sur un corner de la droite mais le cuir s’écrase sur la barre. Toujours pas de quoi bouger le cul à nos joueurs qui se contentent d’observer et d’attendre qu’Angers ouvre le score. Heureusement, après cette demi-heure pathétique, Montpellier va réussir à occuper le camp adverse mais sans être dangereux. Insuffisant pour espérer quoi que ce soit et à la mi-temps on se dit que les Pailladins s’en sortent bien et on en vient à prier pour le point du nul, rappelons le, face à Angers cette équipe terrifiante…

Début de seconde période, Montpellier tente de bien repartir mais c’est Angers qui va rapidement être dangereux. Alioui frappe à gauche de la surface mais c’est à nouveau Geronimo Rulli qui détourne avec la main ferme. Quelques minutes après, il s’illustre à nouveau face à un tir puissant de Fulgini à l’entrée de la surface. On croirait presque une opposition à l’entraînement où le but est de chauffer les gants du portier Pailladin, si tel était l’objectif c’est très bien réussi. À la 58e minute, on peut enfin voir une action montpelliéraine. Yun est bien lancé côté gauche et centre en première intention mais Andy Delort, peu inspiré ce soir, voit sa reprise du gauche s’envoler. Il a l’occasion d’ouvrir le score quelques minutes plus tard seul au point de penalty mais sa reprise est trop sur Butelle qui peut détourner. Une énorme occasion de manquée… Montpellier prend enfin le jeu à son compte dans cette rencontre mais sans être très dangereux. Et c’est finalement Angers qui va ouvrir le score à la 68e minute par le remplaçant Bahoken. Il place sa tête et prend le meilleur sur Vitorino Hilton déjà fautif à Monaco, en reprenant un centre de Fulgini. Les Pailladins réagissent en portant le danger dans la moitié de terrain adverse alors qu’Angers recule volontairement et laisse le ballon à Montpellier pour garder le score. Il faut dire qu’ils n’avaient pas grand-chose à craindre de l’inspiration de nos joueurs ce soir qui ne semblent pas vouloir gagner. Andy Delort dans un duel avec Pavlovic prend un coup sévère le faisant saigner du nez. Déjà averti, le joueur Angevin s’en sort alors très bien en ne récoltant pas un deuxième jaune. Teji Savanier, Florent Mollet ou encore Jordan Ferri sont peu inspirés et enchaînent les mauvais choix en fin de partie ce qui ne permet pas de se procurer des occasions. Des joueurs pourtant techniques qui ont été incapables d’adresser de bonnes passes et de casser les lignes. Le match se termine par ce score logique de 1-0 et beaucoup de colère côté Montpellier avec cette prestation catastrophique, indigne avec aucun sentiment de révolte.

Au classement, le MHSC dit bye bye à l’Europe et joue maintenant dans le ventre mou à la 8e place avec trois points d’avance sur le 13e. On ne peut même pas se satisfaire avec un beau parcours en coupe de france vu l’élimination honteuse à Belfort. Ce serait la moindre des choses de voir des joueurs se bouger le cul pour offrir aux supporters une belle fin de saison mais visiblement ces messieurs préfèrent le pathos, l’insignifiant, le train-train tranquille qui ne demande pas beaucoup d’efforts. Cette équipe encaisse des buts, elle ne marque plus, elle ne joue plus, elle ne se bat plus, mais personne ne tire la sonnette d’alarme ! Allo Michel ? Allo Laurent ? Il y a quelqu’un ? À noter que le mercato d’hiver manqué de Montpellier est aussi pour quelque chose dans ce manque d’ambition avec seulement une recrue en la personne de Yun pour trois prêts. On ne peut pas dire que le club se soit alors renforcé, contrairement à des concurrents directs qui eux, jouent bien l’Europe. A Monaco, certains pensaient que Andy Delort avait manqué. Ce soir, il était là mais c’est bel et bien un état d’esprit qui est à retrouver !

RORO