Les offensifs ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes

Comme le disait Benjamin Psaume sur France Bleu Hérault en après-match, le débat entre la défense et l’attaque est aussi vieux que le football. Mais il certain qu’à Monaco, les oreilles des offensifs pailladins ont du siffler…

Tout n’a pas été parfait dans l’arrière-garde héraultaise, à l’image de l’ouverture du score des locaux profitant d’un attentisme précoce qui devient une habitude chez nos joueurs. Encore un but encaissé dans le premier quart d’heure et la promesse de courir après le score. Avec plus de réussite, mais aussi et surtout plus de réalisme, les hommes de Michel Der Zakarian n’auraient cependant pas eu à courir après le score durant tout le match.

Il y a d’abord eu cette récupération haute et bien sentie de Mousa Tamari au quart d’heure de jeu, qui butait ensuite sur la sortie tout aussi instinctive de Philipp Köhn, le portier monégasque. Puis à la demi-heure de jeu, l’immanquable avec les trois attaquants du jour qui se font des politesses. Akor Adams mettait pourtant parfaitement le Jordanien sur orbite qui crochetait son défenseur et ne prenait pas sa chance, préférant glisser le ballon à Wahbi Khazri qui arrivait lancé comme une balle et qui, à son tour, transmettait la gonfle à Akor Adams. Le Nigérian prenait quant à lui ses responsabilités, mais voyait sa tentative contrée par un défenseur asémiste.

Les Pailladins venaient de manquer leur plus grosse occasion, seuls comme des grands. S’ensuivront des situations de contre tout aussi mal gérées alors même que l’ASM laissait de grands boulevards dans le dos de sa défense. Ce qui aurait dû s’apparenter au plan parfait n’en fut rien et la confiance des attaquants pailladins a de quoi inquiéter alors que se profile la venue de Lens à La Mosson ce vendredi.