Beni Makouana: « Quand on tombe il faut se relever le plus vite possible »

On le sait, les mois qui ont suivi l’arrivée de Beni Makouana à Grammont l’an dernier, n’ont pas été des plus simples pour lui. Il a évoqué sa blessure à l’épaule et les difficultés d’adaptation liées au changement d’environnement climatique :

« Ce n’est pas la première fois que je vis seul. Avant de venir j’ai été un an en Guinée-Conakry, je vivais seul là-bas loin de mes parents, je n’avais pas de difficultés. Quand je suis arrivé ici, il y avait l’hiver, au Congo il n’y a pas d’hiver, s’entraîner quand il fait moins 3 degrés c’était un peu difficile. Je me suis vraiment accroché et j’ai pu tenir le coup.

C’était un peu difficile, j’avais un problème d’adaptation, il fallait passer une année avec la réserve, j’ai fait pratiquement cinq mois avant d’intégrer le groupe pro durant la trêve internationale, là je me suis vite adapté. Après quand je suis parti en vacances, à mon retour je me suis fracturé l’épaule, ça fait partie des moments difficiles mais quand on tombe il faut essayer de se relever le plus vite possible, donc je me suis relevé et j’ai essayé de saisir ma chance dès que l’opportunité s’est présentée. »

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