[ABECEDAIRE] W comme … We Are The 100 pions (Part 2 – De 90 à 84)

Suite du top 100, en toute partialité et mauvaise foi, des buts de l’Histoire pailladine. Actes fondateurs d’épopées glorieuses, tickets pour le maintien ou pour un exploit sans réel lendemain en coupe, golazos improbables… là encore, il y en aura pour tous les goûts.


90 – MALEK AIT-ALIA MHSC NICE CDF 2006 2007

Un match de Coupe (la vraie) estampillé « Ici c’est la Paillade » avec de la chicane, 2 rouges et 8 jaunes au compteur. Faut dire que les visiteurs, dans le genre, déboulent en mode « Expendables » : Varrault, Balmont, Rool (5 matchs de suspension pour ce dernier suite à ce match). Et puis, le scénario, des petits qui déméritent face à un L1, un 0-0, des niçois qui ouvrent le score, et Aït-Alia qui égalise sur l’action du réengagement. Et une série de tirs au but qui nous réconciliera un peu avec ce genre d’exercice face aux équipes des Alpes-Maritimes, si vous voyez à quoi on fait allusion.

89 – OLIVIER SORLIN MHSC MONACO 1999 2000

Serait-ce le plus hallucinant qui ait été marqué à la Mosson? Centre-tir manqué, prise de décision géniale? L’impartialité la plus évidente nous impose de pencher pour la seconde option. Merveille de but, merveille de match, mais p…de défaite 2-3 face aux Lamouchi, Trezeguet, Simone, Giuly, Sagnol… Olivier Sorlin aura pour lot de consolation, outre une place des plus méritées dans ce classement, la carte de membre du club des Pailladins ayant marqué à un gardien champion du monde. Club select dans lequel on retrouve Andy Delort, Laurent Robert ou Souleymane Camara. Nous invitons les esthètes à visionner le 2e but héraultais du match, loin d’être un cageot lui non plus;

88- GERALD PASSI FRANCE SUISSE 1988

Après le but refusé, classé numéro 100 de ce top, le but marqué dans un match où ne joue pas la Paillade, et par un non-pailladin au moment des faits. Qu’est ce qu’il fout là, nous direz-vous? Eh bé, c’est la première contribution de la pépinière de Grammont au goal-average de l’Equipe de France. On vous a mis l’extrait par politesse, mais franchement, on vous aurait mis la visite guidée de la salle des trophées du Nîmes Olympique que ça serait tout aussi passionnant…Deux ans plus tard, les Bleus, privés de Mondiale italien, vont jouer 9 matchs et marquer 14 buts sur l’année 1990. 8 sont inscrits par des joueurs de l’OM, les 6 autres par des pailladins (Blanc, Cantona). Au regard du classement pailladin de l’époque, c’est un peu comme si Brest pesait 40% des buts de l’Equipe de France sur  l’année 2019. Non, vraiment, cette saison 89-90 n’était pas comme les autres.

87- KADER FERHAOUI ISTRES MHSC CDF 1990

Les 32e de finale de la Coupe de France 1990 ont lieu sur terrain neutre. Idée sympathique, mais vite abandonnée pour des raisons de sécurité puisqu’elle demandait aux autorités d’encadrer potentiellement deux fois plus de déplacements de supporters, puisque toutes les équipes en lice jouent à l’extérieur. Enfin, à l’extérieur…  C’est au stade municipal de Chateaurenard, au sud d’Avignon, que les Pailladins rencontrent Istres (D2) sur le terrain, et l’Olympique de Marseille dans les tribunes. Les autres clubs de D2 du coin ont brillé la veille, Avignon a sorti Monaco, Nîmes a sorti Lyon, et aux Costières, Alès s’est payé Toulouse. S’agirait de pas être le prochain numéro au grand spectacle de cette foutue magie de la coupe de France, mais bon, vu nos performances hors de la Mosson depuis le début de la saison (1 nul et 11 défaites en championnat, s’il vous plait), autant vous dire qu’Istres, ça ressemble à un ogre… Et franchement, on y allait tout droit, vers l’après-midi à la con… D’occases qui rentrent pas, en frayeurs sur le but pailladin, les prolongations et plus si affinités nous tendaient les bras. Jusqu’à cette frappe ras-de poteau de Ferhaoui à la 90e à laquelle on ne croyait plus. Le petit contingent pailladin pouvait exulter et l’un d’entre eux s’exclamer à longueur de sortie de stade, sous les huées du public local,  « Montpellier à Paris« . Visionnaire.

<span style=font size 10pt>Source pailladinfreefr<span>

86- ISAAC MBENZA ST ETIENNE MHSC 2017 2018

Et aux 3 coups de sifflet, Loulou a enlacé Saint-Pierre et de joie rageuse, il lui en a presque arraché la barbe. Comme au Mézy au temps jadis, ici même à Geoffroy. Alors le vieux gardien, il a un peu enguirlandé notre président. Manière, pour faire plaisir aux voisins qui se plaignent du tapage. Et Loulou lui a répondu “oh Pierrot, mais tu te rends pas compte! Saint-Etienne! 22 ans! Une éternité!” Le coup de l’éternité, Saint-Pierre, ça l’a fait sourire… Ce soir, le Paradis a résonné de choses pas toujours catholiques “hoooo, et la faute de Lacroix?” de noms bibliques “Isaaaaaaaaaac!”, et de choses plus terrestres « Té vé, ce soir le petit Mukilélé, il m’a fait bander”. Loulou s’est même resservi une louchée d’épinards à table. Pourtant il aime pas. Faut dire, le goût que ça a… Et la couleur… Bouh, cette couleur, ouh ma mère… Mais bon, c’était bien une soirée à manger du vert. Alors Loulou s’y est prêté de bonne trois grâce. Au micro de Radio Paradis, l’analyse du président : “ben dirons-nous que j’ai cru qu’ils aillaient finir par m’estropier tous mes défenseurs et que nous, on allait finir à six. Mais bon, à part ça on a gagné chez mes grands amis, et ce Derzaque, alors, il nous fait des miracles, hé?” Le coup des miracles, Saint Pierre ça l’a fait sourire. Ça se voit qu’il avait pas vu M’Benza au mois d’août.

85- HABIB BAMOGO MHSC PSG 2002 2003
Une ouverture du score dans un match nul qui pourrait paraitre anodin, tant les Pailladins nous ont repus de victoires contre l’ogre parisien. Et pourtant, ce but consécutif à une sympathique action collective était l’un des rares éclairs dans le brouillard de cette phase aller du championnat 2002-2003. Et puis, rappelons que Bamogo a longtemps été le buteur record sur une saison, avant Giroud et ce que vous savez. Vous vous doutez certainement que l’Abécédaire reviendra sur le match retour au Parc…

84- LAURENT BLANC LYON MHSC 1990 1991 (3e)
C’est une semaine de rêve pour le club, et ce, sans avoir gagné un match. Le mercredi, la bande à Kasperczak se qualifie pour les 8e de finale de la coupe des coupes grâce à un héroïque 0-0 au « Jambonstadion » du PSV Eindhoven. Le weekend qui suit, les Pailladins réalisent à Gerland une improbable remontada de 3 buts dans le dernier quart d’heure. Une triple remontée au score, une réalisée et non subie, c’est un peu l’homme qui mord le chien pour l’Histoire de notre cher club (voir lettre « Q » du premier abécédaire paru sur les Cahiers du Foot) Mais s’il y a un endroit où Notre-Taulier-Eternel goûtait modérément le chambrage, c’était bien Gerland. 10 mois plutôt, à 3-0 pour l’OL, le public local s’était répandu en « Nicollin, une chanson » pour ce qui constituera le jubilé d’Aimé Jacquet sur le banc héraultais. Ce 6 octobre, rebelote. 3-0 à la 70e, et en plus des invitations au karaoké, des « Ole » qui descendent des travées à chaque passe adverse…. 90e. Les Lyonnais se font à présent dessus. Superbe écran de Suvrijn, Blanc a suivi. Tir, but. 3-3.

Certains coachs prônent le jeu de position Le maillot de Lyon aussi <span style=font size 8pt><em style=text align justify color 141412>Source mhscfootcom<em><span>
A une prochaine, compañeros !

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