Daniel Riolo s’exprime longuement sur le MHSC

Dans le cadre de l’After de RMC se déroulant ce soir à Montpellier, le Midi Libre a donné la parole à Daniel Riolo. Le journaliste s’est notamment exprimé sur le MHSC et ses différentes composantes:

Dans un premier temps sur Louis Nicollin:

« C’est un club qui a toujours attiré la sympathie et ça, c’est dû à son histoire et à son président emblématique (Louis Nicollin). Moi j’ai été vachement touché (par la mort de Loulou, NDRL), je l’avais vu peu de temps avant sa mort pour visiter son musée. Je l’aimais bien. Parfois il m’a énervé et j’ai été très sévère avec lui dans l’After. Ses sorties complètements beaufs m’ont parfois saoulé, mais il était sincère. Et puis quand tu viens à Montpellier, quand tu sais tous les gens qui l’a aidé, toute cette communauté autour de lui, c’était un vrai père pour énormément de gens et ça je le savais. »

Puis sur Michel Mézy et Michel Der Zakarian:

« De la même façon, j’ai énormément d’affection pour Michel Mézy, que je ne connais pas beaucoup, que j’ai vu trois ou quatre fois dans ma vie. Mais il y a des gens que tu peux croiser et qui te marquent et pour qui tu as de l’affection. Montpellier dégage ça, cette sympathie naturelle. »

« De la même façon, Der Zakarian, qui a pu m’agacer parfois avec son jeu, je l’aime bien aussi, même quand il m’énerve, je l’aime bien. A Montpellier, il y a des gens qui m’aspirent la sympathie, parce qu’ils sont francs, parlent avec leurs cœurs. Si on se met autour d’une table, il y a plein de chose où on ne sera pas d’accord avec Loulou Nicollin, mais peu importe, ce sont des gens avec qui tu es content de ne pas être d’accord. » 

Enfin plus généralement du MHSC:

« Ce n’est pas un club qui est fait pour avoir énormément d’ambitions, ça fait partie des clubs de Ligue 1 qui doivent bosser leur personnalité, leur identité. Montpellier ne va pas démarrer une saison en disant on veut être européen. Ce qui leur est arrivé en 2012, c’est au-delà de tout en terme de bonheur. Der Zakarian y arrive parfois, à avoir cette identité. Il y a des matchs de Montpellier où c’est fougueux, virevoltant avec la triplette devant. D’autres matchs sont mollassons. Mais tous les clubs de Ligue 1 sont sur courant alternatifs. Ce n’est pas propre à Montpellier. Et je pense que ça vient de la personnalité de nos joueurs dans leur ensemble. »