[FCM-MHSC] Pedro Mendes devait-il démarrer?

Pedro Mendes était titulaire hier soir à Metz. Et ce fut catastrophique…

Gêné par un problème à une hanche, l’international Portugais a pourtant démarré la rencontre face au FC Metz. En difficulté de la 1ère à la 46ème minute, Mendes est sorti à la mi-temps, remplacé par Junior Sambia pour un changement tactique qui, après coup, s’avérera payant. Mais, pour paraphraser Rolland Courbis, plutôt que d’évoquer un « coaching gagnant », n’avions nous pas affaire à une « compo de départ perdante »?

Très incertain en raison de cette blessure, Pedro Mendes sortait en plus de cela d’un match très compliqué individuellement face à Nancy où, à sa décharge, l’ensemble de la défense fut aux fraises. N’aurait-il pas mieux valu se passer simplement du Portugais en Moselle, si celui-ci était souffrant comme le coach l’a mentionné en après match?

Ne pouvions nous pas, comme évoqué, faire reculer Le Tallec en défense centrale ? Une option qui aurait propulsé Joris Chotard à nouveau titulaire, lui qui n’a jamais déçu depuis son arrivé dans le groupe professionnel.

Ne pouvions nous pas, comme évoqué, intégrer Clément Vidal dans le onze de départ? Nicolas Cozza suspendu, Pedro Mendes souffrant, la 5e option de métier en défense centrale au MHSC se nomme Clément Vidal. Impérial en N2, présenté comme la relève de l’arrière garde Pailladine et professionnel depuis plus d’un an, le jeune montpelliérain n’a connu que sa première feuille de match hier à Metz. Mais son CV et les circonstances auraient pu, auraient dû, lui permettre d’honorer ses premières minutes en Ligue 1 avec un peu moins de frilosité de la part de Der Zakarian.

Et enfin ne pouvions nous pas, comme évoqué et finalement réalisé en deuxième mi-temps, évoluer à 4 derrière? Attendu depuis désormais des semaines dans son schéma favori du 3-5-2 pour les optimistes, 5-3-2 pour les pessimistes et un peu les deux pour les réalistes, le MHSC aurait pu profiter de ces indisponibilités pour surprendre son adversaire du jour, et glaner son premier succès de la saison en déplacement. Il n’en fut strictement rien.

Il est évidement aisé de commenter après coup, résultat en main. Mais faire jouer un défenseur central souffrant, dans un tel dispositif, semble relever d’une très grosse prise de risque. Une décision « heureusement » modifiée à la pause,  révélant l’aveu finalement salvateur du génie arménien, Sambia égalisant dans le dernier quart d’heure…