Laurent Nicollin: « La passion, j’en souffre, j’en chie… »

L’Equipe s’est entretenu avec Laurent Nicollin avant le match du jour face au PSG. Le quotidien sportif est sorti du cadre des questions habituelles pour évoquer avec le président Pailladin des points plus personnels. Notamment s’il se voyait continuer jusqu’à la fin de ses jours, comme son père ?

« Je ne pense pas. J’admire ce qu’il a fait pendant toutes ces années, mais je commence à réfléchir. Ca fait bientôt vingt ans que je suis entré au club comme dirigeant. Il y a parfois des périodes de doute. Mais tant qu’il y aura l’envie d’aller voir mes joueurs à l’entrainement, de prendre l’avion le samedi pour les suivre en déplacement, je serai là. Le jour où je n’aurai plus envie d’être avec eux sur le banc ou de les embrasser avant le match, c’est que la passion sera partie. Quand tu passes 40 ans sur un banc de touche comme mon père l’a fait, il y a des hauts et des bas. Mais pour l’instant, la passion, je l’ai ardemment au corps. J’en souffre, j’en chie, mais j’ai besoin de ressentir les choses ».