Le 5-2-3 schéma trop déséquilibré?

Trois défenseurs axiaux, deux latéraux, deux milieux de terrain et trois attaquants de pointe. C’est le schéma utilisé par Michel Der Zakarian en l’absence de Florent Mollet, samedi contre Sète. Un schéma qui a montré pas mal de limites car plusieurs paramètres sont indispensables pour sa réussite. Il faut déjà avoir deux latéraux au top et ce n’est pas le cas ni de Souquet et ni d’Oyongo. Et il faut que les milieux de terrain abattent un travail considérable car ils ne sont que deux pour récupérer les ballons et aller de l’avant. Un schéma trop ambitieux ou trop déséquilibré avec une absence de liant entre les attaquants et les milieux qu’il faut combler par l’animation sur les côtés.

Il semblerait que l’entraîneur pailladin tâtonne à trouver le bon schéma mais qu’il souhaite avant tout conserver ses trois attaquants. Alors qu’en jouant à cinq derrière, le bon schéma reste le 5-3-2 des années précédentes avec un meneur de jeu en soutien des deux attaquants. Les automatismes entre Mollet, Delort et Laborde sont tels qu’on ne voit pas pourquoi changer de schéma. Et même en l’absence de Mollet, Der Zak aurait dû sûrement donner plus de temps de jeu à Chotard ou Sambia, en faisant monter pour une rencontre Savanier d’un cran.

Mollet indisponible à Grammont et à Rodez vendredi, qui fait grandement défaut quand il n’est pas là, alors que ce n’est pas le joueur le plus côté de l’effectif. Ce sera d’ailleurs l’un des points majeurs de la soirée dans l’Aveyron. Trouver enfin le bon schéma avec les bons joueurs.