Vos pires recrues : que sont-elles devenues ?

Après le succès de notre élection de la pire recrue de la décennie, une question légitime pointe le bout de son nez : que sont devenus ses joueurs qui n’ont jamais réussi à s’imposer à Montpellier ?

Pour certains, leur échec a été le début d’une longue descente aux enfers. C’est le cas de Yassine Jebbour (7e du classement). L’international Marocain, qui a disputé les J.O 2012, avait pourtant su rebondir en Ligue 1 à Bastia à l’issue de la saison 2014/2015. Un club où il ne retrouvera pas « les valeurs qui sont les siennes » comme il explique dans une interview à l’Est Républicain. Malgré une offre d’Amiens, il préfère stopper sa carrière en 2016 à 25 ans. Un choc psychologiquement, mais le latéral a su se relever professionnellement. Il a depuis monté avec l’agent Rachid Boulenouar et Amadou Dembélé (un ancien de Guimarães) une structure pour accompagner les jeunes joueurs dans leurs choix de carrière. Cédric Mongongu (6e du classement) n’a porté que trois fois le maillot du MHSC en Ligue 1 lors de la saison 2016/2017. Depuis ? Après avoir raté sa visite médicale, le joueur s’est débrouillé pour signé quelques mois au FC Politehnica Iasi (Roumanie).  La condition ? Être payé 100€ par mois le temps de se refaire la cerise. Selon Emanuel Roşu, journaliste Roumain, cela faisait de lui le joueur le moins payé de première division roumaine. Son contrat prévoyait tout de même une augmentation salariale jusqu’à 4000€ s’il jouait cinq matchs. Malheureusement pour lui, d’après les données Transfermarkt, il n’a pas disputé la moindre rencontre avec son équipe. Il est depuis libre de tout contrat. Autre ancien d’Evian, Kévin Bérigaud (5e du classement) a été contraint à l’exil dans des destinations exotiques. D’abord à Pafos en première division chypriote puis au Riga FC en prêt. En Lettonie, il n’a joué aucun match. De retour en Chypre, ce n’est pas vraiment mieux : deux rencontres cette saison pour un petit but. Anthony Vanden Borre (3e du classement) est lui allé jusqu’en Afrique pour rejouer au football. Au Congo, son pays de naissance, il a rejoint le Tout Puissant Mazembe, ogre du championnat local. A en croire Wikipedia, il y aurait disputé cinq matchs en 2017.  Mais contre toute attente, la carrière de l’International Belge pourrait ne pas s’arrêter là. En septembre dernier, il a retrouvé l’entraînement avec l’équipe U21 d’Anderlecht pour un possible retour aux affaires. C’est tout ce que l’on lui souhaite.

Le #RSCA permet à Anthony Vanden Borre de s’entraîner quelques mois en U21.

RSCA laat Anthony Vanden Borre enkele maanden meetrainen met de U21.

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— RSC Anderlecht (@rscanderlecht) September 16, 2019

Paradoxalement, les deux premiers du classement, respectivement Dylan Gissi et Emmanuel Herrera, sont les anciens qui s’épanouissent le plus actuellement parmi votre Top 7. Tout deux évoluent désormais en Amérique du Sud. Depuis son départ de Montpellier, el Tanque a pas mal vadrouillé : le Mexique (Tigres, Lobos), l’Equateur (Emelec) et le Pérou (Melgar, Sporting Cristal). Il reste sur une saison canon où il a marqué 40 buts avec le Sporting Cristal dans le championnat péruvien. C’est plus compliqué pour Dylan Gissi, l’homme au 46 minutes en Ligue 1 avec Montpellier a connu quatre clubs argentin (Rosario Central, Defensa y Justicia, Patronato, Atlético Tucumán) en autant de saison. Il n’est parvenu à s’imposer qu’à Defensa y Justicia entre 2017 et 2018 où il a joué une vingtaine de match. Depuis ? Moins de dix rencontres par saison, mais bon il y a plus important : il vient d’être élu pire recrue de l’histoire du MHSC. Et ça, personne ne lui enlèvera.