Der Zak évoque les minutes de silence


Ces hommages se multiplient et souvent évoquent des moments douloureux pour le club ou pour la nation. Michel Der Zakarian revient pour L’Equipe sur les minutes de silence.

«  J’ai souvent la chair de poule. En plus, tu revois la personne sur écran géant. Tu penses à elle, à faire du mieux possible par respect mais oui, parfois, cela peut te couper les jambes. Tu essaies de faire le vide quand le match débute. Ce sont des moments difficiles mais on passe à autre chose. »

Pierre Bourdel responsable de l’organisation des matchs pour le club évoque la logistique et le choix des personnes célébrées.

 » Nous n’avons jamais essuyé un refus de la part de la LFP. De notre côté, nous sommes sollicités et on n’accepte pas tout le temps, sinon nous aurions une minute de silence à chaque match. Tout dépend de la personne concernée, si elle a été un membre actif des associations de supporters, s’il est un supporter depuis trente ans. (…) Le dossier d’organisation de la rencontre est transmis au délégué  Au lieu d’appeler les joueurs à 20 h 53 par exemple, on les convoque à 51 ou 52, selon l’importance de l’hommage, du texte lu par le speaker. »

La LFP avait refusé dans la Mosson un feu d’artifice des Ultras en l’hommage de Ronan décédé en mission.

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