Jonathan Ligali pas toujours lucide

Jonathan Ligali s’est exprimé longuement sur le site MadeinFoot. Il a évoqué sa situation actuelle et ne comprend pas forcément pourquoi il a perdu sa place. Regrettant son remplacement après ses prestations suspectes contre Monaco ou Saint Etienne. Rappelons que Rolland Courbis voulait en faire son numéro dès cet été, et que le reste du staff a convaincu le coach de laisser Jourdren en poste. Rappelons aussi qu’il a fallu l’intervention de Mézy et Carotti pour que Pionnier retrouve une place de titulaire cet automne.

Son bilan depuis son passage en pro?

« Quand tu vois le nombre de matches que j’ai joués à 24 ans… C’est peu. Depuis que je suis arrivé en professionnel à l’âge de 19 ans jusqu’à l’année dernière, je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu, j’étais cantonné au rôle de numéro 3. C’est maintenant que je dois rattraper ce temps perdu. Il faut que je me remette dans le bain au plus vite, mais je suis convaincu de mes qualités et je sais que je reviendrai. Il faut que je gomme deux ou trois imperfections, mais j’ai des objectifs, je connais mon potentiel et en aucun cas je perds confiance. »

Ses erreurs et son retour sur le banc?

« Je n’ai pas beaucoup de matches en pro, donc c’est sûr qu’on ne peut pas s’attendre à ce que je ne fasse aucune erreur. Même Buffon, Neuer, Mandanda, ça leur arrive de s’arracher complet. Moi on m’écarte… (…) Contre Monaco, j’ai eu quelques secondes de bas, mais ça va démarrer. »

Pourquoi n’a-t-il percé que tardivement?

« L’année dernière j’ai fait de bons matches : Paris, Marseille, Rennes… », juge Ligali, qui regrette de ne pas avoir été reconnu à sa juste valeur plus tôt… « Quand j’ai commencé à jouer l’année dernière, on ne s’est pas dit d’un coup : «Ligali, il est bon». J’aurais très bien pu jouer un peu avant. J’étais là quatre ans avant, même si évidemment, j’ai progressé depuis. »

Son avenir?

« J’ai toujours dit que je ne partirai pas d’ici par la petite porte. Je sais que je vais m’imposer ici. Je le sais. (…) Si je vois que c’est vraiment fermé dans mon club, je déciderai de partir. Là ce n’est pas du tout le cas. Un club c’est comme une famille, il y a des hauts et des bas. (…) J’ai prolongé quatre ans à Montpellier, donc ma tête est vraiment ici. Je suis à fond à Montpellier. »