La parole à la jeunesse

Ils ont, une fois encore, marqué des points. Ils? Les jeunes attaquants pailladins.

Elye Wahi, entré à la mi-temps, a fait 45 minutes de bonne facture sur son côté droit. Bien plus séduisant que Florent Mollet à nouveau décalé sur l’aile au coup d’envoi, le jeune attaquant a beaucoup tenté. Pas toujours récompensé, jouant parfois « tête baissée », Wahi a été, disons-le, brouillon par moments. Mais sa percussion et son allant offensif ont fait plaisir à voir.

Nicholas Gioacchini, comme souvent, a fait une belle sortie de banc. Virevoltant, il a suppléé un Valère Germain fantomatique sur le front de l’attaque. C’est lui, qui obtient le penalty que transforme Téji Savanier parmi ses trois fautes subies, l’ancien Marseillais n’en obtenant qu’une avec trois fois plus de temps de jeu. Beni Makouana s’est montré moins à l’aise que ses deux comparses, mais l’international congolais a tout de même montré ses qualités. Averti pour un excès d’engagement 20 secondes après son entrée en jeu, il devra canaliser une énergie qu’on devine débordante.

Des prestations hétérogènes finalement pour les offensifs sortis du banc de Dall’Oglio mais qui ont le mérite de remettre une fois encore le sujet de l’ailier droit sur la table du débat et de prouver que leur offrir un temps de jeu plus conséquent, peut avoir du bon quand cette équipe manque cruellement d’éclat.