[AP Awards 2019] Top départ

Comme chaque année, nous vous proposons de voter pour les Allez Paillade Awards avec dix catégories et bien sûr l’élection du joueur de l’année. Nous vous incitons à justifier votre choix dans les commentaires. Vous pourrez voter pour deux sondages tous les deux jours. Bilan général en fin de semaine. Nous démarrons par le meilleur joueur et par le joueur le plus décevant.

Meilleur joueur:

Benjamin Lecomte: Titré l’an passé, Benjamin Lecomte est aujourd’hui une référence en France à son poste. « Quand il est dans les buts, on a l’impression qu’il mesure plus de deux mètres et qu’il va tout arrêter. » s’écrie même Christophe Dugarry à son encontre. Rarement dans l’histoire du club, nous avons eu un tel gardien qui dégage une telle sérénité.

Andy Delort: Sacré pari que de relancer Delort après une année mitigée à Toulouse. Mais pari plus que réussi avec 14 buts et 7 passes décisives au compteur, et un attaquant mort de faim, qui court partout, qui claque et qui aime notre club. La grande réussite de cette saison.

Ruben Aguilar: L’année de la confirmation pour Aguilar. Bien que blessé à plusieurs reprises, il a réalisé une très belle saison. Et c’est quand il ne joue pas qu’on se rend compte de son importance offensivement. Un but canon contre Lyon aussi à son compteur.

Vitorino Hilton: Il se bonifie avec les ans. Après une saison compliquée en 2016, Vito revit avec la défense à cinq de Der Zak. Et comme il excelle dans l’anticipation et dans ses interventions toujours propres, il réalise une saison pleine qui en appelle désormais à une nouvelle.

Pedro Mendes: A l’image d’Aguilar, c’est quand il est absent qu’on se rend compte de son importance. Moins agressif que l’an passé, plus précis dans ses tacles et interventions, le Portugais est désormais un défenseur international, auteur d’une magnifique saison.

Gaétan Laborde: Une superbe première partie de saison. Et une superbe surprise de voir un joueur courir comme ça pendant 90 minutes. Un travail défensif formidable, une sacrée efficacité avec lui aussi la dizaine de buts marqués. Moins en vue il est vrai depuis le printemps malgré un joli but à Saint-Étienne.

Joueur le plus décevant:

Petar Skuletic: Laurent Nicollin veut s’en séparer. Pet Sku est une énigme. Un joueur très nonchalant, lent, mais qui a su marquer un but historique à Monaco et qui a été décisif lors de sa rentrée à Nîmes destabilisant les Gardois de par sa taille. Pour le reste, il est malheureusement souvent transparent.

Junior Sambia: Au gré des méformes ou des blessures de Mollet, il a eu tout loisir pour s’imposer et ne plus rester un simple joker. Sambia a lui aussi fait preuve de beaucoup trop de nonchalance dans ses titularisations. Mauvais coups de pied arrêtés, mauvais choix. Et attitude pas toujours très professionelle.

Facundo Piriz: C’est une évidence. Il n’a pas le niveau Ligue 1 et il n’est même plus sur les feuilles de match. C’est ce qu’on appelle une erreur de casting. Un Uruguayen qui a joué en Tchétchénie devrait envoyer du pâté sur le terrain mais Piriz est inoffensif, lent et techniquement très limité.

Keagan Dolly: Un chef d’oeuvre à Nantes l’an passé, et malheureusement un joueur toujours blessé. Deux années après son arrivée au club, Dolly reste aussi une énigme. Beaucoup trop frêle physiquement, il s’apparente lui aussi à une erreur de casting. Plus onéreuse.