La rémission, en attendant la guérison

Évidemment, la guérison n’est pas pour demain. Déjà, parce que les Pailladins se rendent au Parc des Princes pour y défier des Parisiens qui ne sont pas parus aussi sûrs de leurs forces depuis belle lurette. Mais aussi, et surtout, parce que les maux de nos joueurs sont profonds…

Déjà encourageants à Agde, malgré la défaite face à Toulouse, les Héraultais ont rassuré, hier encore, quant à leur puissance offensive, même sans Stephy Mavididi. À nouveau, les Montpelliérains ont trouvé par trois fois le chemin des filets. Mais par deux fois, ils ont concédé l’égalisation de leur adversaire.

Plus soudés que jamais, à l’image d’un Jonas Omlin transfiguré, contestant les décisions arbitrales à l’encontre de ses partenaires, les Héraultais ont beaucoup discuté, beaucoup échangé. La communication, louée dans la semaine par Arnaud Souquet en conférence de presse, encore et toujours. Premier pas vers la guérison, assurément. Elle ne surviendra pas demain, assurément. Mais si le chemin est long, les Pailladins semblent l’avoir emprunté, en compagnie d’un staff qu’ils déclarent publiquement soutenir.

L’avenir seulement nous dira si ces paroles seront accompagnées d’actes. Pas samedi soir, ni même dans deux semaines, mais ces gars-là semblent déterminés à se sortir d’une spirale négative qui paraissait inextricable il y a encore seulement quelques jours.