Montpellier, la maladie du match nul

20. C’est le nombre de matchs nuls qu’ont réalisé les Girondins de Bordeaux lors de la saison 2004-2005. Un record inégalé depuis, mais dont le MHSC s’est approché l’an dernier avec 18 rencontres sans défaite ni victoire. Une spécificité montpelliéraine qui nous a coûté l’Europe la saison passée. Car avec seulement quatre points d’écart sur la sixième place, synonyme d’Europa League, impossible de ne pas regretter ces matchs nuls qui auraient pu se transformer en victoire.

La saison dernière, trop souvent, nos Pailladins n’ont pas su tenir le score après l’avoir ouvert (Montpellier-Metz, Montpellier-Lyon, Montpellier-Amiens, Montpellier-Angers), le pire restant le match nul contre Dijon (2-2) et l’égalisation bourguignonne à la dernière minute. Un problème presque mental qui nous a suivi jusqu’au début de saison 2018-2019, avec une nouvelle défaite contre Dijon, puis le match nul contre Strasbourg à la Mosson. Deux rencontres où nous menions au score avant de nous écrouler dans les dernières secondes.

Aujourd’hui, si le constat reste le même : Montpellier vient de concéder son 10e match nul, seul Reims nous devance dans ce domaine (11 nuls), le diagnostic lui diffère. « On a le mérite de revenir deux fois au score. Revenir à la marque c’est bien mais on avait parlé de nos mauvaises entames de match. J’espère que la prochaine fois, nous y ferons attention. Il faut qu’on marque les premiers » explique Le Tallec. Le mental, la haine de la défaite et la hargne sont redevenus les forces de Montpellier, symbolisées par notre duo d’attaque Laborde-Delort. Impossible de ne pas aimer ces deux chiens fous qui ont fait oublier la passivité de Sio, ou l’irrégularité de Mbenza. Résultat : les points arrachés contre Nîmes ou Monaco peuvent presque être vus comme des victoires. Exit le goût amer de certains matchs nuls de l’année 2018.

Mais le problème réside, avec 28 matchs nuls en un an et demi (aucune équipe du « big five européen » fait mieux sur cette période), la Paillade patine trop souvent. Pour rester à notre actuelle quatrième place, il faudra gagner. Oui mais comment ? Prendre plus de risque (un trio Laborde, Škuletić, Delort / une défense à quatre / tester plus de jeunes) pour essayer de gagner plus quitte à perdre plus ? Ou, somme toute, il serait dangereux de modifier une équipe qui a déjà fait ses preuves et qui est peut-être tout simplement dans une mauvaise passe ? Le débat est ouvert.

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