Systèmes, ne faut-il pas à présent chercher la stabilité ?

352 en début de saison, 433 pour se relancer en novembre, 442 losange contre le LOSC et l’OM, 4411 à Paris, Ristic, Oyongo, Cozza et maintenant Congré latéral gauche en quelques semaines, Hilton pas Hilton, un Le Tallec de retour aux affaires… Bref, vous l’aurez compris, si Michel Der Zakarian était souvent critiqué pour ne jamais faire évoluer son système de jeu jusqu’à cette saison, le coach pailladin n’arrête plus de modifier son onze de départ.

À une heure où le MHSC encaisse des buts à la pelle et ne connaît plus les joies de la victoire, ne faudrait-il pas à présent chercher des certitudes, bloquer un à deux systèmes et faire des choix forts sur les postes clés ? La stabilité est une clé de réussite dans le football, si elle a besoin d’être de temps en temps perturbée pour amener de la concurrence et du stimuli à un effectif, elle apporte également de la clarté dans l’esprit des joueurs. En 21 journées, une quinzaine de compositions de départ différentes ont été alignées.

Il faut cependant reconnaître que Der Zak’ doit composer avec beaucoup d’aléas depuis le mois d’août, entre covid, blessures et suspensions, l’entraîneur montpelliérain est rarement épargné. Et samedi encore, la liste des absents sera longue (Delort, Savanier, Omlin, Mollet?), il n’aura pas d’autre choix que d’innover une fois de plus.