Un mercato perturbé dès le choix du coach

Si le Midi Libre considère le départ d’Andy Delort comme forcément le sujet brûlant de ce mois d’août, il ne faut surtout pas oublier ce qu’il s’est passé en juin. Nous n’aurons jamais la vérité au sujet de la rumeur Laurent Batlles. L’entraîneur de Troyes qui dès le soir du titre avec Troyes doit démentir dans l’urgence, un départ vers l’Hérault, et renoncer à quitter la Champagne. Mais si le président Nicollin se targue de ne l’avoir jamais eu en direct, il est une certitude que sa garde rapprochée avait fait le nécessaire pour nouer des contacts et le faire venir à Montpellier. Cet épisode symbolise par ailleurs l’immense porosité de notre club ouvert aux quatre vents, où le moindre bruissement d’ailes dans un bureau à Grammont, se retrouve sur Twitter. Sans aucun filtre, ni vérification. Et peut réduire en miettes des semaines de travail…

Nous ne remettons pas en cause la nomination d’Olivier Dall’Oglio, évidemment. Mais cet épisode nous fait penser à l’arrivée de Benjamin Lecomte. Laurent Nicollin avait essayé tant bien que mal de faire venir Reynet, bloqué par Dijon. Mais il a toujours affirmé par la suite que Lecomte était son choix numéro un, sa priorité. Exactement comme Olivier Dall’Oglio qui a débarqué quelques jours après la fin des négociations pour Batlles. Personne n’est dupe et le club devrait regarder à insonoriser des bureaux, où à moins s’épancher vers l’extérieur. Pour travailler plus sereinement dans une période si particulière.