Brest n’a jamais pensé virer Der Zakarian

0 victoire sur les 11 premières journées de championnat, le début d’aventure de Michel Der Zakarian frôlait la catastrophe. Alors que L’Équipe met en avant une situation rarissime cette saison, aucun entraîneur n’a démissionné ou été démis de ses fonctions, pas de bol entre temps pour Claude Puel, le quotidien donne aussi la parole à Grégory Lorenzi, directeur sportif du Stade Brestois. Ce dernier donne les raisons du non-renvoi de l’ancien coach pailladin malgré les résultats compliqués:

« On a connu un changement d’entraîneur à l’intersaison. Michel est arrivé et a eu besoin de temps pour connaître le club, trouver des automatismes et ainsi créer un bon fonctionnement et une osmose. Cela se fait plus ou moins rapidement. Le tout, c’est d’analyser la situation avec lucidité. On s’est posé des questions, évidemment, mais les bonnes. On n’avait pas fait de mauvais matches, le contenu était intéressant, le spectacle présent… Il fallait continuer à rester serein et près du coach et des joueurs pour s’accrocher et faire repartir les résultats dans le bon sens. C’est important de garder du recul, même si je ne dis pas que c’est facile.

Il ne m’est jamais venu à l’esprit de me dire que je m’étais trompé et que je devais agir. Je me suis plutôt demandé ce que je pouvais apporter pour revenir dans le droit chemin. Mon rôle est d’échanger avec l’entraîneur pour trouver des leviers, changer des choses. C’est l’intérêt collectif qui prime. Je n’ai pas cherché à aller à l’encontre du coach, à dire qu’untel devrait jouer plutôt qu’un autre…«