Ellyes Skhiri : « Pour l’Olympique Lyonnais, la porte n’est pas fermée »
Fortement sollicité cet hiver du côté de l’Olympique Lyonnais qui le suit depuis plusieurs mois, Ellyes Skhiri a fait le choix de finir la saison à Cologne, alors qu’il sera en fin de contrat en juin prochain. Si l’ancien Pailladin n’a pas apprécié être tant pressé par le temps et l’OL, l’international tunisien ne se ferme aucune porte dans une interview donnée à L’Équipe.
« C’est vrai qu’il y a eu cette opportunité et ce bel intérêt de l’Olympique Lyonnais. C’est très flatteur car c’est un club que j’aime beaucoup. Mais le timing de l’offre n’était pas bon, c’est arrivé très tard en janvier. Ce n’était pas le meilleur moment pour moi, j’avais déjà repris la compétition avec l’équipe et c’était délicat de partir parce que j’étais impliqué avec cette équipe. J’ai préféré refuser. Ça fait partie du chemin de ma carrière. Il reste quatre mois avant la fin de mon contrat désormais. (…) J’ai discuté avec les dirigeants et avec le coach. Ce n’est pas facile de dire non à des personnes aussi importantes. Je les remercie d’ailleurs d’avoir compris mon choix et je me dis que la porte n’est pas fermée. Si j’avais eu plus de temps pour réfléchir, peut-être que ma décision aurait été différente. Mais là, il y avait une urgence qui ne me convenait pas.
On ne peut rien prédire mais j’espère qu’il y aura un intérêt un peu différent de ce que j’ai pu connaître les dernières saisons. Je pense que j’ai fait des performances respectables ces dernières saisons, mais je n’ai pas eu les intérêts de clubs à hauteur de mes ambitions. Le football évolue, il y a de plus en plus de joueurs en fin de contrat, donc une grosse concurrence sur le marché, mais je ne m’empêche pas de rêver grand. (…) En Bundesliga, j’ai pris mes marques, j’ai gagné en constance et en régularité, qui sont les facteurs les plus importants. En venant ici, je suis parti sur un nouveau challenge après avoir tout connu à Montpellier. J’avais besoin de repartir de zéro, de tout me prouver de nouveau. C’est comme ça qu’on se surpasse. J’ai pris de la maturité aussi.«
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