Il ne comprend rien…, « il », c’est Andy Delort !

Le 11 décembre dernier le Midi Libre nous livrait une interview d’Andy Delort, la première dans un média local depuis son départ fracassant pour l’OGC Nice il y a un peu plus de deux ans. Maxime Raynaud joue le jeu et tape où ça fait mal, mais cette entreprise de communication proposée par son nouvel employeur RMC ne fait que conforter l’impression amère laissée chez les supporters du MHSC. À froid, quelques semaines après, analyse de quelques morceaux choisis…

Il n’a toujours pas compris ou ne veut pas comprendre…  Dès le début il n’y a aucune remise en question. Il nous sort ses statistiques individuelles comme bouclier comme si au final le MHSC n’était qu’un employeur de plus dans la longue liste de sa carrière. Pire, se servant de la saison difficile des Montpelliérains, il vient justifier son départ vers Nice par la qualification pour la Conference League. Comme si c’était suffisant pour l’ambitieux Ineos qui était allé le chercher. Heureux comme un rat qui a quitté un navire en train de couler…

« …contrairement à beaucoup de joueurs, je suis franc et quand je dis quelque chose je le pense à ce moment-là ». Quelle magnifique phrase qui veut tout dire et son contraire, c’est bien le « à ce moment-là » qui pose problème. Car ce que nous lui reprochons c’est d’avoir autant clamé son attachement au club pour en partir par la petite porte, il semble même croire que s’il était parti pour un club plus huppé ça aurait changé quelque chose alors que ce n’était absolument pas le problème….

Bien sur que ce n’est pas la guerre avec le club qui en a vu passer et en verra d’autres. Qu’aurait dû faire Laurent Nicollin ? Retenir un joueur contre son gré, sachant que le Sétois s’est fait une spécialité de pourrir les situations à chaque fois qu’il a trouvé la prairie du voisin plus verte? Oui Andy ce n’est que du football mais comme le dit si bien Carlo Ancelotti: «Le football est la chose la plus importante, parmi les choses les moins importantes dans ce monde ».

Un brin candide le garçon, mais Laurent Nicollin avait bien compris que, si retour il y avait eu, le feu aurait embrasé les tribunes et qu’il aurait fallu plus que quelques buts pour faire taire les sifflets et insultes de la Mosson.

Allons chercher un peu de positif dans cette interview, on sent de la sincérité dans son amour pour le club et pour Laurent… C’en est encore plus dommage. Il n’a pas tort quand il parle d’une fin de cycle au moment où il est parti, l’Europe avait été ratée de peu à deux reprises et la situation économique du club n’incitait pas à l’optimisme. 

Mais il aurait fallu faire cette interview avant, son silence méprisant a grandement participé aux réactions des supporters. Nous ne sommes pas des débiles, des excuses et des raisons valables auraient un peu atténué les choses. Et encore si nous étions « sa famille, son club » comme il se plaît à le dire, il serait resté pour nous aider.

Nous ne voulons pas de son mea culpa, qu’il trace sa route et nous la nôtre, au final nous sommes juste des supporters de plus sur la liste de ceux qui se sont sentis trahis par Andy Delort: Caen, Toulouse, Nice, Nantes. Hasard? Coïncidence? À vous de juger….

Retrouvez l’intégralité de l’interview ici.