Nicolas Cozza voit « une faute » dans la gestion de son contrat par le MHSC

Personne n’a oublié le départ mouvementé de Nicolas Cozza en janvier 2023. Déjà en pleine lutte pour le maintien, alors que le MHSC lui proposait une prolongation de contrat, le défenseur formé à Grammont décidait de rejoindre l’Allemagne. Pour le Midi Libre, il revient sur ce départ:

« C’était un peu le moment d’aller voir ailleurs, j’avais fait le tour à Montpellier. Pour mon développement personnel, ma carrière, c’était le moment. Wolfsburg est arrivé, ça paraissait le bon “step” pour passer à l’étape supérieure. Ça s’est fait assez naturellement.

Franchement, je n’ai pas trop écouté (les critiques), j’ai fait mes choix. Si dans le football, tu commences à écouter les critiques, tu ne peux pas avancer. Il y avait aussi un enjeu de timing : je ne voulais pas partir à la fin de mon contrat (en juin 2023) en étant libre, en ne permettant pas au club d’encaisser un peu d’argent. C’était une situation assez compliquée.

Tout le monde a des torts, le club et moi. De vouloir prolonger un joueur issu de ton centre de formation avec une offre plus tard qu’en septembre, dans sa dernière année, il y a eu une faute à ce niveau. J’ai dû en faire aussi, sûrement même. Malheureusement, on est arrivés à un moment où j’ai dû partir. Ça ne s’est pas fait comme je l’aurais espéré. J’aurais aimé que les gens comprennent mes choix, éviter ces critiques. C’est comme ça, c’est la vie. »

Une fin d’aventure dans l’Hérault qu’il affirme plus loin dans l’entretien regretter dans sa manière mais qui ne l’empêche pas d’être en bons termes avec Laurent Nicollin: « Je l’ai recroisé l’été dernier en paillote, on s’est fait la bise et on était content de se revoir. Laurent restera mon président, je l’appellerai toujours “mon prés’”. »