Que retenir du passage de Nicolas Cozza?

L’histoire se voulait belle, elle s’est finalement mal terminée. Nicolas Cozza, petit-fils du premier capitaine Pailladin, a quitté le MHSC pour l’Allemagne à six mois du terme de son contrat. Il est désormais un Loup de Wolfsburg, qui a dépensé 500 000 € pour le faire venir cet hiver, entrainant une certaine confusion dans l’Hérault et le recrutement d’un remplaçant au dernier jour du mercato. Maintenant que ces atermoiements sont derrière nous, que retenir du passage de Nicolas Cozza au MHSC ?

Au club depuis l’âge de 11 ans, son départ laisse aujourd’hui un goût amer. S’il ne s’est jamais réellement imposé comme une évidence, que ce soit dans l’axe ou poste d’arrière gauche, ses premiers matchs en orange et bleu ont laissé entrevoir un potentiel certain et beaucoup aujourd’hui encore se souviennent de ses prestations dans le derby ou face à l’OM lors de la saison 2018-2019. Mais il aura peiné à se faire une place durable au milieu d’un trio alors indéboulonnable sous l’ère Der Zakarian et composé de Pedro Mendes, Daniel Congré et Vitorino Hilton.

Freiné ensuite par les blessures, Nicolas Cozza aura connu un vent nouveau avec l’arrivée d’Olivier Dall’Oglio qui n’aura pas hésité à le relancer totalement. D’abord à gauche, puis dans l’axe aux côtés d’un Mamadou Sakho alors formateur pour celui qui compte 7 sélections avec l’Équipe de France Espoir. Moins souverain en deuxième partie de saison, à l’image de l’équipe, il aura souvent dû dépanner sur le flanc gauche ensuite. Tant pour suppléer un Ambroise Oyongo en bout de course que pour faciliter l’émergence d’un autre espoir au poste, Maxime Estève.

Peu enclin à associer deux gauchers en défense centrale, le recrutement de Christopher Jullien, et sa place étrangement assuré dans l’axe, ODO et Pitau n’utiliseront plus Cozza que sur le flanc gauche, où il n’a jamais rechigné à dépanner, où il a disputé ses matchs avec les Bleuets et poste pour lequel a priori, il vient d’être recruté par Wolfsburg. Son départ, sur fond de tensions contractuelles, laisse un goût amer et nous lui souhaiterons désormais d’accomplir son potentiel sous d’autres couleurs. Car si la machine semblait relancée dans l’Hérault, elle a belle et bien finie grippée…