Les 74 joueurs d’AP « Les bleus » [18-17]

Pour fêter nos 15 ans, nous nous sommes lancés dans un grand récap’ des 74 joueurs qui ont marqué la Paillade depuis la création de notre site web en février 2007. L’épisode du jour revient sur les joueurs classés entre la 18e et la 17e place.

 

18 – Benjamin Lecomte (2017-2019)

 

CV: 75 matchs de Ligue 1, 3 matchs de Coupe de France, 1 match de Coupe de la Ligue.
Après Montpellier: Monaco, Atletico Madrid, Espanyol Barcelone (Espagne).

Un fait marquant:
3 septembre 2018, suite aux forfaits de Hugo Lloris et Steve Mandanda Didier Deschamps appelle Benjamin Lecomte en équipe de France. C’est amplement mérité pour le gardien pailladin qui sort d’une superbe saison. Si on excepte le PSG, Montpellier a fini meilleure défense de Ligue 1 et ce en grande partie à l’ex lorientais qui a réalisé 14 Clean Sheet et seulement encaissé en moyenne moins d’un but par match (0,9).
Il succède ainsi a Remy Cabella qui fut le dernier montpelliérain appelé en Bleu pour la coupe du Monde 2014 quatre ans auparavant. Encore plus marquant il est le premier gardien de but du MHSC appelé depuis le regretté Bruno Martini en 1996.
Considéré par beaucoup comme le meilleur gardien ayant évolué sous nos couleurs il ne fait aucun doute que ces sélections sans jouer lui ont mis l’eau à la bouche. Ainsi quand Monaco se présentera à l’été 2019 il n’hésitera pas, devenant ainsi le plus gros transfert de Ligue 1 pour un gardien avec 13M (battu depuis par Edouard Mendy).
Malheureusement pour lui ça sera le début de la fin, la marche étant probablement un peu trop haute. Il déclarait d’ailleurs à postériori « je pense que si j’étais resté à Montpellier, j’aurais continué à progresser parce que je me sentais très bien là-bas et je ne l’ai jamais caché et je ne le cacherai jamais parce que c’est un club qui m’a énormément apporté. Mais je pense que j’avais besoin d’autres choses et de me mettre en difficulté, de voir ce que c’était dans des plus grands clubs quitte à me tromper… »

17 – Remy Cabella

CV: 102 matchs de Ligue 1, 4 matchs de coupe de la Ligue, 8 matchs de coupe de France, 1 match de Trophée des champions, 6 matchs de Ligue des Champions
Après Montpellier : Newcastle (Angleterre), Marseille, Saint-Etienne (France), Krasnodar (Russie), Lille (France)

Un fait marquant:
La réussite, la chance du champion, la chatte à dédé ou tout simplement la « baraka » comme l’a appelé Emmanuel Macron après la victoire de l’équipe de France face au Maroc. Appelez cela comme vous voulez, mais c’est ce petit grain de magie qui fait qu’une équipe parait invincible, qu’il y a quelque chose de l’ordre du destin qui la guide vers son objectif. Je crois qu’en 2012, c’est avec le but de Remy Cabella face à Rennes lors de la 36′ journée que je me suis dit : « bon, ok il ne peut plus rien nous arriver« . Une frappe pure qui heurte le poteau repart en direction opposée avant de revenir sur dos du gardien breton puis de rentrer dans les filets. Le but du break dans un match qui puait la peur autant pendant, qu’avant le coup d’envoi. Ce jour-là, en offrant une passe décisive à Souley Camara et en provoquant ce CSC, Remy Cabella confirmait sa montée en puissance alors qu’il avait la lourde tache de remplacer Younès Belhanda. Clin d’œil de l’histoire, le Corse était de retour dans l’Hérault au moment de fêter les dix ans de cette rencontre de légende. L’occasion d’ouvrir la boîte à souvenirs avec Philippe Sers.

 

 

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