Fragilité psychologique sur le banc des remplaçants?

Il serait bien hasardeux de retirer le point d’interrogation au titre de cette brève, mais c’est bien cette impression qui transpirait de la prestation de nos remplaçants samedi, à Saint-Étienne.

Au-delà de l’aspect technique ou tactique, qui reste à parfaire chez nos remplaçants qui sont encore jeunes et en phase d’apprentissage, c’est le volet psychologie qui a semblé brinquebalant dans le Forez. Sans évoquer évidemment le cas trop particulier du portier Dimitry Bertaud, les entrants Sacha Delaye, Beni Makouana et Léo Leroy ont semblé faillir sur ce point.

En balance avec Nicholas Gioacchini pour une place de titulaire à gauche du 4-4-2 d’Olivier Dall’Oglio, le jeune milieu formé à Grammont n’a pas forcément donné tort au choix final de son entraîneur, en dépit d’une prestation encore faiblarde de l’international Américain. Premier à sortir du banc, Sacha Delaye avait dans le Forez une superbe occasion de prouver sa valeur ou, tout du moins, son potentiel. Cela n’a pas été visible.

Même constat pour Beni Makouana, pourtant tonitruant une semaine avant au Vélodrome et qui n’a rien montré ou presque sur le petit quart d’heure qu’il a eu à disputer. Difficile de juger Léo Leroy, entré en toute fin de match. Mais en remplaçant Florent Mollet, seul hargneux coté pailladin dans le chaudron vert, l’ancien Castelroussin a grandement souffert de la comparaison.

À leur décharge, il a clairement manqué de communication de la part de nos cadres. L’image de Jordan Ferri haranguant Makouana à Nice est encore dans toutes les têtes, mais elle n’a pas trouvé d’échos à Geoffroy-Guichard où, pourtant bien en place, nos joueurs ont plus que logiquement cédé sous les offensives stéphanoises.