RDV le 13 mars 2022 à la Mosson contre Nice

Le départ à Nice n’est qu’une question de visite médicale et Andy Delort va donc quitter le club. Le suspense insoutenable Nice-Marseille, huit, dix, six millions a donc pris fin et ce n’est pas plus mal finalement. Le cocktail de rumeurs en tout genre s’amoncelait depuis plusieurs jours, il était temps que cela se termine. Seule certitude, le MHSC, staff et supporters sont bel et bien cocus depuis de longues semaines voire plusieurs mois. C’est une info que nous avons grattée du côté de Grammont. Delort cherche à partir depuis six mois et a changé d’agent parce qu’il considérait que celui-ci ne s’activait pas assez pour lui trouver un nouveau point de chute. Ancien agent jugé trop proche du club pailladin et de ses dirigeants.

Nul ne saura jamais vraiment la vérité. Mais les déclarations d’amour, les enflammades de son gestionnaire de réseaux sociaux (Andy est à 1000000% pailladin de la semaine dernière) resteront comme des plaies ouvertes. Nous attendons tous d’ailleurs la conférence de presse d’arrivée du Sétois sur la Côte d’Azur. Qu’il donne peut-être sa version des faits, son silence a été plus que dérangeant. Donnant beaucoup de corps à la sensation de trahison. Nous attendons tous son premier but, voir s’il embrassera le nouveau blason avec un aigle, s’il s’épanchera de nouveau sur Instagram ou autres. Nous lui donnons rendez-vous à la Mosson l’année prochaine, puisque le match aller est à Nice.

Nous espérons que ceux qui partagent cet avis, sauront comment l’accueillir en mars 2022. Il mérite une énorme bordée de sifflets, exactement comme quand Courbis, le grand fatigué démissionnaire de décembre, est revenu frais comme un gardon cinq mois après avec Rennes, se faire châtier à la Mosson. Je n’attends finalement qu’une chose. Qu’il vienne à la Mosson et qu’un Pedro Mendes lui fasse vivre une soirée cauchemardesque. À l’ancienne. Tacles, coups de coude, impossibilité de faire deux centimètres sans sentir le souffle chaud du Portugais derrière sa nuque. S’il veut aller pisser, Pedro, tu vas pisser avec lui. À la Emir Spahic. La seule réponse doit venir du terrain. Une réponse musclée pour un pseudo-capitaine qui s’est bien foutu de nous. Et qui sort de Montpellier par la toute petite porte…