En Alsace, le mal est fait. Place au présent…

Cette défaite face au Racing fait mal. Déjà car nous n’en avions plus l’habitude ensuite car elle peut paraître injuste. Oui le MHSC subissait depuis une bonne demi-heure quand Elye Wahi a été exclu de la partie mais cela n’est-il pas logique de subir quand vous menez à l’extérieur (0-1) ? Bien sûr, que nos joueurs auraient dû mettre le pied sur le ballon et savoir le conserver comme Olivier Dall’Oglio cherche très souvent à le prôner mais le fait du match restera ce choix de Pierre Gaillouste, confirmé de manière totalement absurde par le VAR. Le retour d’Alsace a dû être long et les retrouvailles le lendemain à Grammont devaient être froides.

La chance pour nos Pailladins est de pouvoir enchaîner. Les joueurs le réclament, ce qu’ils aiment, c’est jouer, jouer des matchs. Et probablement encore plus quand les échos autour de soi sont très élogieux et que tout s’écroule en 1h30. Le mal de tête, ils ont l’occasion de ne pas le faire durer avec cette réception de l’ESTAC, mercredi soir. Face à une équipe qui, elle, ne possède pas une bosse sur la tête mais plusieurs, le MHSC a l’occasion de repartir de l’avant et de retrouver le droit chemin avant deux matchs face à de gros calibres : la réception de Monaco et le déplacement à Marseille en Coupe de France. Alors qu’à La Meinau, offensivement, hormis sur un premier quart-d’heure d’assez grande qualité, les hommes de Pascal Baills ont clairement manqué d’inspiration pour se créer des occasions, faire mal au club de l’Aube dès que possible et durant tout le match pour ne pas les laisser espérer sera la clé de la rencontre. En Alsace, le mal est fait. Place au présent…