Et si Olivier Dall’Oglio avait finalement toujours eu raison ?

Ce fut l’un des marqueurs de l’histoire d’Olivier Dall’Oglio à Montpellier. Une sortie médiatique remarquable et remarquée, dans laquelle ODO tentait, par ce nouveau biais, de secouer un groupe qui lui échappait et ne répondait plus.

En évoquant la mer et les palmiers du littoral, l’ancien coach Pailladin critiquait l’implication de certains, voire la majorité, des joueurs du Montpellier Hérault. Souvent, il a rappelé l’importance d’avoir la volonté, l’envie de défendre, avant de développer un football offensif et de qualité qu’on l’avait aperçu en tout début de mandat.

Je pensais trouver des solutions, je pensais faire passer des messages. Certes, ils sont passés, mais ils ne sont pas adoptés. Il existe un blocage. Ici, on est dans un certain confort, un cadre aseptisé. On vient taper le foot entre amis, alors que c’est notre métier. On vient, on se fait masser, on prend un bain froid, puis on mange un bout et on file peut-être à la mer. Olivier Dall’Oglio, alors coach Pailladin, au Midi Libre le 06/05/2022

La météo actuelle n’est certes pas à piquer une tête, mais l’impression renvoyée par certains sur de nombreux matchs donne l’impression que, après le sursaut provoqué par l’arrivée de Michel Der Zakarian, les mêmes cadres alors pointés du doigt sont depuis retombés dans leurs travers, presque deux ans après. ODO, lui, a retrouvé un banc du côté de Saint-Etienne où le rebond, après s’être fait un peu attendre, est désormais claire, que ce soit dans le jeu ou dans les résultats.

À voir s’il parviendra à maintenir son groupe concerné alors que la montée en Logue 1 semble accessible, pendant les Pailladins devront, à nouveau, batailler pour s’y maintenir. Et ce dès dimanche face au Racing