Je t’aime autant qu’un but à la 90ème

Et s’il est inscrit à la 95ème ? Qui aurait pensé que cette rencontre entre le MHSC et Strasbourg nous aurait fait vivre tant d’émotions ? Alors que Montpellier avait su parfaitement prendre l’avantage en première mi-temps, les Pailladins allaient subir durant tout le second acte. Subir sans pour autant être inquiétés et pourtant, c’est à la 85ème que Diallo, annoncé un temps comme incertain, venait battre Jonas Omlin d’une superbe reprise de volée. Et le fameux esprit pailladin qui avait disparu en Anjou est revenu, comme par magie. Probablement vexés de voir ce match leur échapper, les hommes d’Olivier Dall’Oglio sont repartis de l’avant alors que les principaux profils offensifs avaient regagné le banc de touche.

Il y a d’abord eu cette tête du jeune Fayad sur la barre transversale puis cette occasion de Valère Germain repoussée par Sels du pied. Finalement, dans les secondes qui suivirent cet arrêt, le numéro 9 du MHSC allait chercher ce pénalty dans les ultimes minutes de la partie. Un sacré moment de liesse sur le pré et dans les travées de la Mosson, bien clairsemées après le départ de certains spectateurs alors que le coup de sifflet final n’avait pas retenti. Une joie démesurée alors même que Téji Savanier n’avait pas encore transformé cette ultime opportunité. Si tout le monde aura eu en tête durant une paire de secondes l’idée de le voir tenter une panenka, c’est avec force que la capitaine héraultais a glissé la gonfle au fond des filets, à la 95ème minute. Le Stade de la Mosson pouvait alors définitivement exploser.

Des moments d’émotions rares qui nous rappellent une fois encore que le football, ce n’est justement pas que du football.