Le 1-0, la plus belle des victoires?

C’est en tout cas ce qu’a dit Olivier Dall’Oglio, à l’issue de la rencontre. Un succès 1-0, surtout pour les Pailladins qui encaissent beaucoup de buts, est synonyme de victoire souvent arrachée avec les tripes, de solidarité et de combat, et d’une bonne dose d’efficacité pour marquer le petit but libérateur. Un peu comme dimanche ou lors du dernier (1-0) à la Mosson contre Saint-Étienne avec des Pailladins à dix contre onze pendant une heure ou comme lors du derby de 2019 avec le but de Souquet qui suffit largement au bonheur de tout un club.

Un succès 1-0 est souvent synonyme de moments difficiles à gérer. Où le public peut vraiment jouer le rôle de 12ème homme, où le spectateur regarde sa montre avec inquiétude encore plus que d’habitude. Je ne connaissais pas mes deux voisins dimanche, mais nous avons lutté ensemble, nous avons transpiré à grosses gouttes quand cette tête piquée est venue lécher la transversale d’Omlin, nous avons crié pour que Monsieur Batta siffle la fin du match. Nous voulions tous que Jean soit expulsé pour sa grossière simulation dans la surface et pour son front contre front avec l’arbitre. Et je me suis pris une grande claque dans le dos de joie à la 94ème quand les trois coups de sifflet ont retenti au loin. Une embrassade avec la volonté de vite revenir au stade. Y aurait-il beaucoup plus de communions collectives dans un 1-0 que dans un 3-2 ou un 4-0? Ce n’est pas si évident que ça, mais.. Il y a eu le 1-0 de 2012 et il y a eu le 2-1 de 2009. Les plus anciens vous parleraient du 1-0 contre Eindhoven en Coupe d’Europe et ils auraient aussi raison. Le 5-0 de Bucarest, c’est plus pour la légende.

L’année où les 1-0 ont régné en maîtres, est sûrement l’année du titre. Combien de victoires décrochées au mental au terme de rencontres plus ou moins abouties? (1-0) contre Nice ou Valenciennes avec les buts de Souley, le but du cul de Dernis dans le froid contre Brest. Les exemples sont vraiment nombreux cette année-là et oui Montpellier avait vraiment un supplément d’âme. Les victoires au forceps, forcent le mental des troupes. À l’image de la saison après la remontée. J’ai souvenir d’un succès bien moche contre Boulogne (1-0). Un but moisi, pas beaucoup de jeu mais trois points qui permettent d’avancer dans la saison. Et toujours finalement cette joie en sortant du stade. Ce n’était pas top mais au moins on a gagné.

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