Ne pas les lâcher, pas maintenant

Trop facile. Il serait bien trop facile de lâcher nos joueurs après cette fessée presque logique et attendue. Trop de circonstances atténuantes pour tomber sur nos joueurs.

On le sait, les errances défensives sont monnaie courante depuis un petit moment maintenant, et les Parisiens ne se sont pas fait prier alors que les « 4 fantastiques » étaient alignés pour la première fois de la saison hier soir. Nos joueurs n’ont pas fait un pli.

Jonas Omlin, comme un symbole, a donné le LA d’une soirée que l’on devinait compliquée quand bien même le score était vierge au moment de sa sortie désespérée dans les pieds de Kylian Mbappé. Un carton rouge, mérité, et voilà nos joueurs en infériorité numérique face au futur champion de France (vous l’aurez lu ici en premier). Mais il n’est pas interdit de reconnaître la qualité de l’ouverture de Paredes au départ de l’action, cassant l’alignement bancal de nos joueurs. Pas interdit également de regretter la blessure de Florent Mollet à ce moment, entraînant une phase de jeu à 8 joueurs de champ sur l’action fatidique.

1-0 à la mi-temps, seulement. Car non, nos joueurs n’ont pas lâché, à l’image d’un Joris Chotard combatif, d’un Dimitry Bertaud investi. Nos joueurs ont essayé. Mais nos joueurs portent les couleurs de la Paillade et si nous souhaitons le meilleur pour notre club, reconnaissons simplement que c’était peut-être trop compliqué pour nous ce soir.

4-0 au final à la faveur de 3 minutes où les Parisiens auront tout juste accéléré pour définitivement entériner l’issue d’un match qu’ils ont contrôlé de bout en bout. Ce n’est pas facile à reconnaître, pas un complexe d’infériorité non plus mais les Parisiens au complet ont mangé nos joueurs. Privés d’Andy Delort et de Jordan Ferri, les deux meilleurs joueurs pailladins de ces dernières semaines ont grandement manqué hier soir. L’ancien Lyonnais sera là pour affronter Lens, dans un match à la portée de nos joueurs, que nous devrons encore et toujours supporter pour ne pas vivre une fin de saison en roue libre.

Parce que cette équipe, nos joueurs, ont de la qualité. Parce qu’Andy Delort reviendra plus fort de sa blessure et plus vite que l’on craignait. Parce que Gaëtan Laborde va rester. Parce que Joris Chotard va poursuivre sa progression. Parce que Téji Savanier est sur le retour. Parce que Elye Wahi va continuer de se montrer. Parce que Stephy Mavididi va s’imposer. Parce que Florent Mollet a grandement évolué dans son jeu.

Parce que La Paillade.