Non, cette élimination n’est en rien positive

Il n’y a pas de débat, oui, le maintien en Ligue 1 doit être l’unique priorité du Montpellier Hérault en cette deuxième partie de saison. Évidemment, aujourd’hui, après l’élimination en Coupe de France, le MHSC n’a plus que ça mais c’était déjà le cas avant le déplacement dans le Béarn.

Cependant, cet objectif, probablement vital pour l’avenir de notre club, n’est pas plus assuré suite à cette contre-performance contre Pau. Si le turnover réalisé par Romain Pitau aurait dû permettre aux habituels remplaçants de gagner en confiance et en rythme, ils ont pris un coup supplémentaire sur la tête. Des joueurs censés avoir un rôle majeur dans notre effectif, comme Mamadou Sakho, Joris Chotard ou Wahbi Khazri, ont probablement gagné plus que jamais leur place sur le banc de touche pailladin pour les prochaines échéances. Nous n’évoquerons pas non plus Valère Germain, pourtant buteur, dont la transparence posera encore des questions car si Wahbi Khazri a au moins eu le mérite de tenter, l’ancien Marseillais a subi la partie.

S’incliner face à un club de Ligue 2 en ayant subi seulement une paire d’occasions, sans avoir jamais été en mesure d’inquiéter réellement les hommes de Didier Tholot vient démontrer une fois encore des problèmes de justesse dans les derniers gestes et de lucidité quand il s’agit de scorer. Une analyse déjà faite face à l’OM. Le doute est encore plus semé et les idées tactiques du staff héraultais posent de nouvelles interrogations. Montpellier compte pourtant des individualités en mesure de faire les différences mais les principes de jeu ne permettent pas d’aboutir à des occasions de but.

Enfin, physiquement, une rencontre de plus ou de moins ne changera pas la donne des défis à venir. Avec un 16ème de finale programmé en week-end, entre deux journées de Ligue 1 avec une semaine d’intervalle à chaque fois, l’usure des jambes n’aurait pas été plus grande. Cela aurait même permis, une fois encore, d’équilibrer les états physiques des uns et des autres.

Le mal est fait et les têtes doivent être à nouveau lavées car les Pailladins n’ont pas la moindre raison de se satisfaire de cette situation et le fameux discours sur les 3C de Frédéric Mendy ne fonctionnera pas bien longtemps. Il faudra voir plus profond et penser plus finement.